Rêves ensorcelés

Écrite en 1933 puis publiée plus tardivement non pas par Lovecraft, mais par A.Derleth (un de ses grands amis auteurs) chez Weird Tales, cette nouvelle mélangeant sorcellerie et voyage astral ne démarre pourtant pas sous les meilleures augures.

En cause un rythme lent, alourdi d'une pléthore de descriptions autour de la vie de Gilman, le protagoniste principal, qui ne laisseront la satisfaction poindre que vers les dix dernières pages, assez jubilatoires.

Les rêves de Gilman étaient en général des plongées à travers des abîmes infinis de crépuscule indiciblement coloré et de sons au déconcertant désordre ; des abîmes dont les propriétés physiques et gravitationnelles, comme les relations avec sa propre essence, échappaient à toute tentative d’explication.

Dans l'ensemble, la nouvelle se structure autour des poncifs du récit Lovecraftien : une maison ancienne à l'histoire douteuse, un protagoniste en proie à un mal mystérieux, et une série de rêves hallucinatoire proprement délirants. Mélange entre le rêve et la réalité, La Maison de la Sorcière possède une ambiance bien à elle, malgré qu'elle ait été souvent considéré comme l'un des plus mauvais récits du Fou de Providence.