Attention, il ne s'agit pas là d'un roman d'anticipation plein de révélations, c'est une histoire profondément touchante sur le sens de la vie, à travers le prisme de la mort imminente. Quand, face à la mort approchant, on se met à vivre vraiment.
Il m'a fait penser à un roman de Patrick Poivre d'Arvor qui m'avait profondément bouleversée il y a plus de 20 ans : Les enfants de l'aube.
Je suis sortie sonnée de ma lecture. Ce livre est tout simplement beau.
C'est aussi un texte qui traite de la colère qu'on ressent face à l'injustice, des murs qu'on dresse face aux autres par peur de souffrir et qui emportent tout sur leur passage quand ils s'écroulent. Ça parle d'amour et d'amitié, de retenue puis d'absolu.
Il nous apprend que, peu importe la durée de notre vie, rien n'est prévisible ; on ne sait jamais avec certitude de quoi demain sera fait. On a tous des choses à vire, maintenant.