Comme dans son roman précédent (« La maison des voix ») dont celui-ci est la suite directe, on retrouve bien évidemment des traumatismes passés, de la manipulation à plusieurs niveaux, des fausses pistes et surtout, des protagonistes tapis dans l'ombre qui semblent tirer les ficelles ! Toutefois, la mayonnaise ne prend plus aussi bien qu’avant chez Carrisi, faute pour ce dernier de se renouveler un minimum ! L'écriture de l’auteur à succès transalpin est certes toujours aussi fluide et agréable à lire, mais un bon roman c’est pour moi une bonne histoire qui est un tant soit peu originale ! Là malheureusement, il en manque pas mal à mon sens et j’ai notamment trouvé que le coup de l’hypnose à outrance à travers l’esprit d’un enfant c’était vraiment "too much", tout comme le psy qui reste dans le déni du départ de sa femme et de son fils était assez vain ! Bref, je suis cet auteur de polars depuis ses débuts, toutefois, ça fait déjà trois romans que je le trouve un peu fainéant en termes d’écriture, même si je lis toujours aussi rapidement ses œuvres ! J’espère me tromper, mais j’ai bien l’impression que notre écrivain italien est tari !