Comme tant d'autres écrivains des années 1970, Stephen Donaldson s'est engouffré dans la brèche ouverte par Tolkien et le succès phénoménal du Seigneur des Anneaux. Hélas pour lui, il ne suffit pas d'écrire des pavés de 600 pages qui se déroulent dans un autre monde pour produire de la bonne fantasy...
Qu'y a-t-il là-dedans ? Un héros insupportable en permanence à côté de ses pompes, des seconds rôles transparents aux noms improbables (« Kévin le Dévastateur » ? Sérieusement ? SÉRIEUSEMENT ?), des paysages plats (bien sûr qu'il y a une carte au début du bouquin, vous pensez bien), une intrigue aussi excitante qu'un épisode de Derrick... et, bien entendu, des poèmes dignes d'un CM2.
Bon. Marcher dans les traces de Tolkien, pourquoi pas. Mais avec des sabots pareils, c'était peut-être pas la peine... J'ai lu de meilleures fanfics que ça.