Après la lecture de ce deuxième tome, j'ai vraiment l'impression que Rick Yancey est un diesel. Il commence doucement son histoire, ne nous facilite pas les chose en arrivant à nous déstabiliser en plaçant un nouvel narrateur pour ensuite lâcher les gaz et monter en puissance.
Vous l'aurez bien compris, la première moitié du roman, il nous met l'eau à la bouche doucement et dans la seconde, il explose en nous proposant des rebondissements inattendus, nous menant vers de fausses pistes, vers de faux espoirs, vers de faux amours, vers de vrais souvenirs, vers de vrais solutions, vers de vrais décisions, vers de vrais amours.
On se perd totalement et on se laisse aller et porter par le rythme de la lecture. On s'immerge totalement dans la mer infinie proposée même si ce n'est pas celle que j'espérais. Un message subliminal au lieu d'un nouveau chaos.
On espère, on sourit, on retient son souffle, on imagine, on y croit, on est transporté par ces jeunes personnes qui n'ont rien demandé et qui se surpassent, à chaque seconde, même s'ils ne savent pas ce que leur réserve le jour suivant. Tout ce mélodrame est ponctué par des messages forts, sur l'entraide, l'amour, l'amitié, la fraternité, le devoir de protéger les siens. On pourrait considérer ces grands messages de philosophie de comptoir, mais que importe, ils sont tellement bien amenés et nous laissent souvent véritablement songeur ...
Au final, Rick Yancey a su réinventé son histoire, moi qui l'a trouvé lors de ma lecture du premier tome un peu trop proche des "âmes vagabondes", aller vite la suite ...
Une chronique très courte, mais je suis trop impatience de vous dire tout ce que j'ai a dire sur le dernier tome de cette trilogie...
Pour lire la chronique en entier.