"Soldat, cordonnier puis ivrogne à Helsinki en cette fin de XIXe
siècle, Ortchik Klein est juif. Ou du moins l'est-il jusqu'à sa
"proto-christianisation", à laquelle il ne survivra d'ailleurs pas.
Quelques instants avant de mourir, il donne un nom à l'enfant que sa femme vient de mettre au monde : Orvar. A naissance atypique, vie
atypique. Le petit Orvar ne fait rien comme les autres. Il essaie
ainsi de comprendre les élucubrations hébraïques des fidèles de la
synagogue et s'en ouvre à ces derniers. C'est là qu'il découvre une
grande règle de l'existence : certaines questions méritent de ne pas
être posées. Devant le niveau d'érudition affligeant de son entourage,
Orvar se tourne vers les livres et n'en ressort plus. Ou du moins le
voudrait-il... Car le monde entier semble se liguer contre lui pour
l'empêcher de choyer ses chers livres : la fille aînée de l'oncle qui
exploite des mineures dans son usine, le rabbin analphabète qui lui
fait cours ou encore les taties de la Garde de la défense spirituelle.
Que faudra-t-il pour qu'on lui fiche la paix? A court de solutions,
Orvar voit un beau jour son souhait exaucé, mais pas comme il
l'entendait..."



Bon ça c'est ce qu'il y a en quatrième de couverture et qui m'a fait saliver comme le chien de ...machin là...et qui m'a fait tourner les yeux avec méfiance vers mes voisins de rayons, prête à me battre pour ce nouveau trésor de lecture possible.
Oui, je l'avoue je deviens limite délinquante lorsque je suis à la médiathèque et que je trouve une quatrième de couv' aussi alléchante.
Quelques heures de lecture fébriles et jubilantes plus tard...
8 !
Avec un petit coeur !
allez pour le plaisir, un petit paragraphe de plus



" Ma femme n'est jamais contente.. De quoi n 'est-elle pas contente,
de vous ? Orvar se vexa un peu: Il y a quand même de plus mauvais
maris !
-Si vous me l'envoyez un de ces jours, je pourrai essayer de l'en persuader, dit le rabbin, et il continua sagement avec le doigt en
l'air : "Contre les épouses acariâtres, il y a plusieurs remèdes, mais
peu sont efficaces. Le premier, c'est d'essayer de devenir un meilleur
mari. On ne peut pas le compter celui-là. Le second consiste à essayer
de calmer l'épouse. Mais alors, ne pas oublier: il ne faut pas la
battre, du moins pas sur la tête, l'être humain n'est pas un cheval.
Quand on bat un cheval sur la tête, il ne bronche pas."



:)

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le 21 févr. 2013

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Kalimera

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