En terminant ce livre dans la nuit, je me suis retrouvée comme démunie, et bouleversée. Pas de haine, pas de vengeance, mais de la colère, de l'amour et puis le sentiment d'abandon ou en tout cas celui d'être abandonné.
Rester seul face à la sidération, mais se maintenir du côté de la vie, comme on peut.
C'est un roman sacrément personnel, et qui brasse, dans cette ambivalence qui fait naitre cette question , qui est l'artiste ? Qui est l'homme ?
J'aime l'écriture, de Samuel Benchetrit, simple et cinglante.
On ressent tant de fragilité et de vulnérabilité, mais aussi une envie de vivre, de continuer à aimer, malgré tout avec ce qui reste, cette blessure.