De la lecture de "Latium", j'ai retenu quelques informations sur Romain Lacazeau : il aime bien faire chanter des trucs qui d'habitude ne chantent pas, genre les neutrinos, il aime bien le mot "derechef", il a une imagination débordante et il a une belle plume. Dans Latium, le mix m'avait intrigué mais pas emballé. C'est donc toujours intrigué que j'ai entamé la lecture de cette oeuvre, avec un sujet que j'affectionne, cette espèce de chronique de la fin du monde et d'un monde nouveau. Très vite j'ai constaté qu'il n'avait pas abandonné sa passion pour la danse des trucs, ainsi que son affection pour "derechef".
Et le début du livre m'a vraiment embarqué, toutes les promesses étaient tenues, ça allait être bien ! Et malheureusement je n'ai pas aimé la tournure que le récit a pris ensuite. J'imaginais autre chose, de plus mystérieux en fait, et j'ai trouvé que c'était un peu une débauche de concepts qui traînent en longueur et expliqués à force de mots qui se la pètent bien. Mais soyons honnêtes, ça reste un bon livre malgré tout, je pense que si je l'avais lu avant d'en avoir lu beaucoup d'autres, je l'aurai trouvé vraiment très bon, et çe ne m'empêchera pas de livre les prochains du même auteur, car il y a bien quelque chose qu'on peut lui accorder, c'est qu'il propose toujours quelque chose de très intéressant et d'original. Malheureusement pour moi (moins pour lui, cet ouvrage est acclamé par la critique), pour l'instant je n'arrive pas à accrocher assez.