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Anarcis

a attribué 7/10 au livre

La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Lounimouw

a attribué 9/10 au livre

La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Salome-Dem

a attribué 8/10 au livre

La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Line Beth

a attribué 8/10 au livre

La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

xmx

a attribué 7/10 au livre

La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

alexandre_coussa

a attribué 9/10 au livre

La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Inouille

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Franckxs

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

mona

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romainreviens

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

matbauduin

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Vie

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origan

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Kilian Gaonac'h

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Charybde2scylla

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Sarah Gdl

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Sneety

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LongJaneSilver

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Carnet de lectures - 2022

La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Mossa

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

Seemleo

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La Paix des ruches

1947 • livre de Alice Rivaz

Résumé : «Je crois que je n’aime plus mon mari.» Et dire que toute ma famille s’imagine que c’est l’homme de ma vie parce que pendant longtemps j’ai beaucoup peiné, travaillé pour lui, à cause de lui. Mais est-ce à cela que se mesure l’amour? Je ne le pense pas. Ce qui se mesure là, ce qui porte témoignage, n’est-ce pas plutôt une certaine obéissance à une destinée? Oui, obéissance, nom plus vrai que celui d’amour et qui, peu à peu, se substitue à lui quand les écailles commencent à nous tomber des yeux et que nous osons nommer les êtres et les sentiments par leur vrai nom, quand ceux que nous appelons «mon mari» nous apparaissent ce qu’ils sont vraiment, peut-être des passeurs d’eau qui ne savent pas ce qu’ils font, mais le font, afin qu’a leur suite, à leur ombre, embarquées avec eux pour ce passage d’une rive à l’autre, il nous soit donné de ne pas connaître dans la solitude ses remous, son écume, afin que nous ne restions pas sans compagnon et sans témoin durant cette traversée. Mais qu’il est difficile de voir simplement un compagnon dans celui qui fut si longtemps autre chose. Et encore! Quel compagnon! Alors qu’il est justement si peu fait pour être celui d’une femme.» Un grand roman intime et féministe publié en 1948

MC_Sauteuse

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