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L'un des conseils que King donne le plus souvent à propos de l'écriture: "Write about what you know."
Il faut croire que c'est l'un des piliers de sa propre expérience en tant qu'écrivain quand on voit le nombre de personnages qu'il a créé qui en sont eux aussi. Souvent il y a des airs d'autobiographie dans ces histoires et The Dark Half n'échappe pas à cette "règle".
L'addiction à l'écriture est décrite de manière particulièrement éloquente, au point où l'on comprend alors que l'hyperactivité littéraire dont il nous a tant habitué n'est pas forcément liée à un désir de se "faire du fric" comme le disent bien souvent ses détracteurs mais bel et bien une nécessité pour survivre.
L'écriture est aussi un excellent moyen d'exorciser ses peurs, King nous confie aussi régulièrement. Un moyen pour l'auteur d'avouer à demi-mot que Richard Bachman, son double littéraire à lui, le hantait? La réponse est certainement positive tant les similitudes entre Stark et Bachman sont nombreuses: des raisons de sa naissance à la découverte de sa réelle identité.
L'histoire en elle-même est grandiose, et l'ombre de Richard Bachman plane sur les chapitres où Stark se déchaine littéralement. A déconseiller aux âmes sensibles, car c'est sanglant et minutieusement décrit; King n'y va pas avec le dos de la cuillère et ne nous épargne rien.
L'intrigue met du temps à se mettre en place mais c'est l'occasion pour l'auteur de montrer son talent unique pour dresser en un chapitre, voire quelques lignes, le portrait d'un personnage. Encore une fois ils sont nombreux, et certains même feront une réapparition dans d'autres romans. Tel que Shérif Pangborn que l'on reverra dans Needful Things.
Une autre référence à The Dark Half peut être retrouvée dans Bag of Bones, autre roman à mettre en avant un personnage d'écrivain. L'univers de King est décidément plein de surprises.
Des meurtres sanglants, du paranormal, un thriller palpitant; si tout ceci vous fait envie n'hésitez plus!