Angoisse ou plus communément nommé "la peur" dans une autre édition. Préférant Folio en général à livre de poche, j'ai donc choisi l'angoisse plutôt que la peur. Un petit livre de 108 pages qui se dévore à la vitesse avec laquelle on avale un éclair au chocolat de la petite boulangerie artisanale du coin. Comme à son habitude Stephan Zweig est diabolique. Il a le don de faire monter l'angoisse et ou la peur dans son récit en quelques mots et en plus avec classe ! Irène, bourgeoise la trentaine ce morfond dans la demeure familiale, décide d'entretenir une relation adultère avec un amant. Le mari pas dupe engage la peur pour faire monter l'angoisse. On y retrouve une peinture des tourments honteux de l'âme humaine. Zweig joue la carte de la psychologique pour faire monter la tension. Il y a des similitudes avec le cinéma d'hitchcock.