Intéressant ...
De voir comment ce jeu partage la population (mais nous noterons, je pense, que beaucoup de gens qui le critiquent n'y ont pas encore joué en voyant notamment les statuts sur cette page ;)). Oui...
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le 25 oct. 2015
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Je ne suis pas un très grand lecteur. Je ne dévore pas cinquantaine livres par an, par manque de temps, d'envie.
Mais aussi pour une raison qui m'est propre : Je suis très difficile. Pour qu'un auteur me plaise il faut que des tas de conditions soient réunies (notamment un sacrifice à minuit deux, tous les 23 du mois mais pas en mars). En général, je laisse ma mère, bibliovore, me choisir mes lectures. Elle connait mes goûts, elle me conseille et je lis sans trop d’hésitation. C’est comme ça que j’ai découvert Abercrombie ou Jaworski, Glen Cook (dont j’ai commencé les aventures). Vous l’aurez donc compris si vous êtes un peu lecteur, que je suis adepte de la Dark Fantasy. J’aime les héros qui ne sont pas des héros et j’aime les histoires qui sont sombres, mêlant guerre et politique, avec beaucoup de morts à la fin.
Bien entendu, ma mère ne m’a pas conseillé Isulka. Elle l’a acheté en promo et, ayant reçu une liseuse récemment et connaissant un peu l’auteur, j’ai décidé de me lancer.
Mon avis sera donc Mon avis, il concerne mes goûts et ce que j’ai pensé du roman en le comparant avec mes autres lectures. Et Malheureusement pour Dorian, n’ayant que des auteurs excellents dans mes favoris, il est difficile de se montrer à la hauteur (si ça peut rassurer l’auteur, sache qu’avec mon niveau d’exigence, j’ai beaucoup de mal à écrire moi-même quelque chose qui me satisfasse).
Premièrement, j’ai un peu fait le tour des « critiques » sur le net. Elles sont toutes très bonnes. Je me doute donc qu’une mauvaise critique surprendrait l’auteur s’il passe par-là, mais il en faut pour avancer.
Ce livre n’est pas du steampunk comme j’ai pu le lire. À aucun moment. C’est une ambiance de 19ème siècle, certes, mais ce n’est pas du tout le genre steampunk (je ne crois pas que l’auteur se soit classé ainsi, mais comme je l’ai lu dans une critique, je le précise).
Je vais classer mes « reproches » pour que ce soit clair, parce qu’à mon sens, il y en a quelques-uns.
Sans doute le point le plus difficile à aborder. Certains passages sont très bons… Mais il faut reconnaître que parfois, les phrases sont mal tournées, ou lourdes et étranges. Sans avoir d’exemples concrets, il y a quelques petites choses qui m’ont faites tiquer tout au long de la lecture. Des descriptions un peu rapides, des temps pas toujours bien choisis (notamment dans les dialogues mais j’y reviendrai), des adjectifs étranges « Un sourire noir sur les lèvres » au début, des incohérences, Isulka dit dans le même paragraphe qu’elle n’a jamais eu de chance et puis que « Comme souvent, Dame Fortune était de son côté ».
Mais dans l’ensemble, c’est relativement correct et ça se laisse lire facilement.
Mon point préféré. Les dialogues, c’est ce que je préfère dans un roman et je sais aussi que c’est très difficile à écrire. Un bon dialogue fait, soit avancer l’histoire, soit découvrir la personnalité des personnages. Normalement, un auteur ne devrait jamais avoir à dire que son personnage est avide, il devrait le montrer, au travers d’un dialogue avec quelqu’un qui lui demande de l’argent par exemple.
Et pour moi, c’est là que le roman a vraiment perdu tout intérêt. Les dialogues sont atroces. Et je pèse mes mots. Alors, pour resituer, je suis un fan absolu d’Abercrombie, qui, pour moi, est un maître en la matière. Ses dialogues sont toujours excellents (notamment parce qu’il joue beaucoup sur le cynisme).
Dans Isulka, je me suis fait la remarque plusieurs fois que le dialogue que j’étais en train de lire était : soit inutile pour l’histoire, soit creux dans l’échange, voire pire, que les personnages ne se répondaient pas entre eux.
Difficile de prendre un exemple concret, tout simplement parce que hors contexte, l’inutilité de la discussion ne sautera pas aux yeux.
Spoiler : au début de l’histoire, point de vue de Scipione, il est au théâtre, encerclé par des italiens, visiblement armés de mauvaises intentions. On apprend dans une description très brève que l’homme qui est là est l’ancien élève/frère de cœur de Scipione qui l’a trahi, on ne sait ni pourquoi, ni comment.
- Comment m’as-tu retrouvé ? Demanda Scipione.
- Signore Delmonte a le bras long, mon ami.
- Notre amitié repose au fond de la lagune, Alfonso.
- Peut-être tu dis vrai. Alessandro, par contre…. ( ??) Voilà un ami de la famille, et tu sais à quel point la famille est sacrée pour les Delmonte.
Alfonso voulait mettre Scipione en colère afin qu’il perdît ses moyens et agît stupidement. Il pesait bien ses mots, mais ce dernier semblait oublier que c’était justement auprès delui qu’il avait apprit l’art de jouer avec les émotions. Il feignit de rentrer dans son jeu et cracha au sol.
- Tu oses me parler de famille ? Lorsque je t’ai trouvé, tu mangeais dans le caniveau comme un chien errant. Même ta mamma jamais ne voulut de toi ( ??). Elle espérait juste que les rues te finissent comme elle n’a jamais osé le faire. Et tu me parles de famille ? Ni honneur, ni famille, ni mamma. Tu n’as rien. Tu n’es rien.
L’homme avait perdu son sourire.
Ici, vous allez lire un échange, assez bateau (si on oublie les étrangetés comme ce passé simple), sur deux ennemis. En pleine lecture du roman, on y voit un échange qui ne sert à rien, puisqu’on ne sait pas pourquoi ils sont ennemis, donc le dialogue ne nous touche pas, mais par contre, on sait dès le départ qu’ils vont se battre. Il aurait suffi que le méchant fasse une tirade à Scipione en le voyant et qu’ils sortent directement les épées. Fin Spoiler.
Il y aurait d’autres exemples comme le duel final entre les ennemis « Bel endroit pour mourir ? » « Je dirai à Maria que tu es mort en homme », qui n’est qu’un échange de deux répliques clichées. Et quelques autres tout au long de l’histoire. Surtout celui tout à la fin, avec notamment le méchant. Quand Isulka se retrouve avec lui, seule, pour la première fois. J’ai vraiment pensé qu’il allait nous éclairer sur toute l’histoire mais en fin de compte, on ressort du dialogue sans rien avoir appris.
Ce n’est, malheureusement pas le seul défaut des dialogues, il y a beaucoup de phrases clichés (bien sûr, il est difficile de dire quelque chose que personne n’a jamais dit mais « Bel endroit pour mourir ? » ou « Notre amitié repose au fond de la lagune. » pour ne citer qu’eux, c’est vraiment vu et revu).
Je crois également que l’auteur a voulu jouer de l’ironie et malheureusement elle tombe presque toujours à plat, même si je reconnais que certaines répliques d’Isulka sont parfois bien trouvées.
« Pour une fois que ton tapage aura une utilité », « Un gentilhomme ? Si vous en voyez un, présentez-le moi sans hésiter ! » (Sans parler de certains passages ridicules et incompréhensibles comme « J’ai pissé sur ta porte, toi comprendre ce que moi dire ? » ou le fait qu’Aslin ne comprenne pas que « Les femmes aiment ce qui brillent. Isulka ne diffère point et elle aime le rouge. » veut dire qu’elle a pris la bague).
Bref, c’est sur ce point que j’avais personnellement le plus à dire, autant les descriptions sont agréables, autant les dialogues sont un gros point à retravailler. Surtout pour quelqu’un comme moi, qui lit les très longues descriptions en diagonale et qui a donc besoin des dialogues pour se repérer et comprendre le récit. Je suppose aussi que j’ai trouvé de nombreux dialogues creux et décevants à cause de ma manie de passer rapidement les descriptions, donc c’est très personnel.
Plutôt décevante. Je ne vais pas (trop) spoiler mais c’est décevant. Tout va très vite dans ce roman. Normalement, c’est quelque chose qui me plait puisque je n’aime pas les longueurs. Mais là, même moi, j’ai trouvé que ça allait trop vite. Le vol de la bague, l’apparition des méchants, le voyage en Egypte… On n’a pas le temps de comprendre et de rentrer dans le délire qu’on est déjà à la fin.
Qui plus est, j’ai trouvé des incohérences particulièrement rebutantes qui m’ont empêché de rentrer dans le récit. Notamment la bague qui s’attache à Isulka, mais pas la première fois qu’elle la met à son doigt, juste la deuxième. La première fois, Isulka n’était pas vraiment l’élue, je comprends, il faut un temps d’adaptation à la bague avant de choisir son porteur…
Le fameux Ladd, on sait dès le début ce qu’il va se passer à la fin avec lui.
Mais pas que, son explication de « je travaille pour la Reine d’Angleterre » (vous l’apprenez au début, ne vous en faites pas, chers lecteurs) est aussi très étrange. Pourquoi le gouvernement d’Angleterre engagerait deux criminels inconnus pour faire un job que les services secrets ou l’armée de la Reine pourrait, voire devrait faire ? Si encore l’auteur avait expliqué ça à la suicide squad, les deux criminels sont choisis parce que les services secrets connaissent leur CV, pourquoi pas. Mais là, prendre deux criminels français, inconnus et se plaindre qu’ils ont tenté de le trahir, je trouve ça un peu fort.
Voire pire encore, je ne suis absolument pas rentré dans le délire de la secte. D’une, parce que je n’arrive pas à imaginer un seul scénario où la Couronne d’Angleterre se préoccuperait sérieusement d’une secte d’illuminés qui pensent ramener leur Dieu à la vie. Les gens sont pragmatiques et terre à terre, de base. On ne croit pas à la magie. D’autant plus que ce monde est le nôtre et que la magie, même si elle existe chez Isulka, n’est pas la norme et n’est pas reconnue, comme chez nous. Il est donc impossible que toute l’Angleterre veuille sauver le monde d’une secte. À la rigueur, une équipe des services secrets plancheraient là-dessus à la Mulder et Scully mais c’est tout.
De deux, parce que c’est ridicule et amené beaucoup trop vite, ce qui est étonnant. Dans tout le roman et les dialogues, on sent que l’auteur veut laisser planer le mystère (c’est souvent pour ça que les dialogues ne mènent à rien) mais pourtant, il dévoile l’intrigue dès le départ. Il aurait été plus intéressant que les héros ne sachent rien de cette secte et soient pris par surprise ! Là, l’anglais parle dès le début de sauver le monde d’une secte maléfique qui veut ramener un Dieu à la vie, ça m’a fait rire. Jusqu’à ce que je comprenne que c’était vraiment ça, l’histoire.
De trois, parce que la secte, quand elle arrive, n’est absolument pas convaincante. Et on en revient à la rapidité du roman. En fait, la secte va être survolée. On ne sait rien d’eux, Seth va être impénétrable tout le long alors qu’il aurait pu faire un personnage très intéressant. Les autres adeptes, à part être heureux de voir Isulka, ne vont servir à rien (d’ailleurs, ils sont tous très heureux de voir Isulka, mais pas Seth. Mais par contre, ils veulent ramener Seth à la vie et ils vont le laisser être méchant avec Isulka ? Ca n’a pas de sens).
L’histoire est trop simple. Tout est trop facile. Isulka qui se sert de la fille de Seth, qui est là comme par hasard et assez naïve et stupide pour croire tout ce qu’elle va lui dire (c’est pas comme si elle connaissait Isulka depuis 3 jours et son père depuis 25 ans). Isulka qui est l’élue. Isulka qui a assez de pouvoir pour venir à bout du méchant… Isulka à qui il n’arrive jamais rien, alors que l’histoire aurait eu un tout autre impact si elle avait été violée à la fin et ça aurait pu ouvrir sur plein de trucs sympas pour la suite !
En fait, on dirait que l’histoire a été inventée au fur et à mesure de l’écriture et c’est très troublant.
J’ai gardé le meilleur pour la fin. Les personnages. Là aussi, gros problème.
Alors, je reconnais m’être un peu attaché à Isulka, mais même pour elle, il m’aura fallu plus de la moitié du roman. Elle est sûrement la plus réussie… La seule un peu développée en fait.
Tous les personnages dans ce roman ont une tare en commun : On ne sait rien d’eux. En soit, ce n’est pas un problème, je n’ai pas besoin de la biographie de Sherlock Holmes pour l’adorer, mais Sherlock Holmes, il a une personnalité forte, on n’a pas besoin de connaître son passé.
Isulka est … Une mageresse. J’ai cru comprendre qu’elle était plutôt portée vers les menus larcins mais encore là, je ne sais pas si on en a la confirmation. Isulka est belle mais pas trop. Forte mais pas trop. Elle est donc un personnage qui peut se sortir de toutes les situations, soit en jouant de son charme, soit en jouant de son Derringer ou de sa magie. Ce qu’on va retenir d’Isulka c’est qu’elle est assez balèze pour résister à un homme de main deux fois plus grand qu’elle, pour voler une bague de 130 milles francs devant douze personnes et pour avoir les pouvoirs d’une déesse mais qu’elle est assez stupide pour se faire bêtement doubler par son partenaire (un assassin italien, il est pourtant connu que les italiens n’ont pas d’honneur).
Isulka, c’est aussi le genre de personne qui participe à des tueries mais qui les regrette aussitôt. Qui tente de manipuler sa seule amie dans la secte mais qui pleure dans ses bras. Qui est l’élue mais qui manque de se faire assassiner puis violer, deux fois.
Isulka finalement, on ne sait pas trop ce qu’elle est. Elle se traite elle-même de garce, mais à aucun moment elle n’a agi comme telle (sauf peut-être en essayant de partir avec la bague ?). En fait, Isulka n’est pas un trop mauvais personnage. Elle est juste évoquée en surface. Elle n’est pas approfondie. Elle n’est pas chiante comme le sont nombreuses héroïnes, elle n’est pas trop forte (enfin si un peu avec son pouvoir mais bon, elle ne l’utilise pas à outrance), elle a donc du potentiel. Mais il nous manque beaucoup de trait de caractère parce qu’aucun ne s’affirme dans ce roman.
Passons à l’italien, Scipione. Lui, il est… Raté. Vraiment. Et c’est dommage. Scipione pourrait être le genre de personnage que j’aime énormément, à la Benvenuto dans Gagner la Guerre. Un criminel endurci, malmené par la vie mais … Non. Comme pour Isulka, on ne sait rien de lui. Mais pour le coup, vraiment rien. Et c’est un comble parce que toute l’intrigue secondaire est basée sur son histoire. Sauf que, comme nous n’avons aucune explication concernant cette trahison, on ne ressent aucune empathie pour lui et son ennemi lors du duel.
Scipione est un spadassin, alors soit c’est un mercenaire qui se bat à l’épée, mais ce n’est pas la bonne époque, soit c’est un tueur à gage. Ce n’est jamais dit clairement. Donc moi, j’ai opté pour le tueur à gage.
Scipione parle au passé simple de temps en temps, ce qui me parait totalement improbable, et d’une parce que personne ne parle au passé simple, sauf peut-être l’aristocratie française à cette époque. Sauf que Scipione n’est ni aristocrate (du moins, je l’ai supposé, les types avec une bande de mercenaires ne me semblent pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche) ni français alors je l’imagine très mal utiliser un temps aussi compliqué lorsqu’il parle.
Scipione est un criminel endurci, on le suppose. Mais il pleure dès qu’il voit un mort. Alors, soit il était un gentil tueur à gage (ou mercenaire) dans son ancienne vie, soit ça n’a pas de sens. Un homme qui a tué des gens pour gagner sa vie ne peut pas culpabiliser de voir les morts qu’il a causées en volant une bague.
Scipione a une histoire vue et revue, il a éduqué un jeune orphelin qui l’a trahi et il ne s’en est pas remis. Mais bon, comme nous n’en savons pas plus, je ne peux pas m’étendre sur le sujet.
Scipione a sa propre intrigue avec le traître, mais tout le monde s’en fiche puisqu’on ne sait pas dans quelles circonstances il a été trahi, ni qui est vraiment le traître, ni ce qu’il veut et pourquoi il a enlevé son ancien maître.
Scipione est le genre de personnage qui devrait péter la classe et avoir de la réparti en toutes occasions mais il ne sait pas quoi dire quand une vilaine dame le fait se déshabiller.
Scipione ne sert à rien dans le scénario. Voilà, c’est dit. À un moment, je me suis même dit que l’auteur aurait dû écrire exclusivement avec Isulka. Scipione est toujours à la ramasse derrière, il ne fait clairement pas le poids face à la mageresse (c’est elle qui vole la bague, c’est elle l’élue, c’est elle qui va tuer le grand méchant).
Scipione est amoureux d’Isulka. Et ça, c’est le plus gros point noir que je puisse donner dans cette description. Les histoires d’amour entre les deux héros sont insupportables et ne servent à rien, sauf, si Scipione était mort, ou si Isulka avait été violée, là, il y aurait eu un truc intéressant à faire avec cette histoire d’amour. Mais sinon, non, c’est juste bateau, cliché et ça sert le scénario. Parce que si Scipione n’avait pas été amoureux, il ne serait jamais allé en Egypte.
En bref, Scipione est un personnage creux. Ce n’est même pas que je ne l’apprécie pas, c’est que je ne ressens rien pour lui. Il n’existe pas. Il n’a aucune personnalité (on en revient à ce problème de dialogue), aucune histoire. Il se définit uniquement par un sentiment de culpabilité à l’idée de tuer des gens et par sa volonté de sauver la mageresse qu’il connait depuis deux jours.
Les deux personnages secondaires, la fille de Seth du côté d’Isulka et Aslin du côté de Scipione. Alors, ils sont pas mal. J’ai bien aimé Aslin (même si le passage de l’accent, on m’explique comment on peut confondre un accent irlandais et un accent allemand ?), il a presque plus de personnalité que le héros. (et je n’ai pas compris la scène de combat à la fin entre lui et Scipione, puisqu'Aslin s'était visiblement rendu. Cette scène ne sert à rien, Scipione se fatigue pour rien. C'est incompréhensible.). Je n’ai pas trop aimé la fille de Seth. Naïve. Fragile. Inintéressante.
Le seul problème de ces personnages, c’est qu’ils n’ont pas de volonté propre. Ils ne sont là que pour obéir aveuglément aux héros. Aslin fera toujours ce que disent Isulka ou Scipione pour une raison que je ne m’explique pas (alors qu’il est trahi plus d’une fois). La fille de Seth prendra tout ce que dit Isulka pour argent comptant… Ca peut être plausible, elle est faible mentalement mais ça reste trop simple, parce qu'elle a grandi dans une secte, sous l'influence de son père et qu'elle ne connait Isulka que depuis quelques jours, elle ne peut pas accepter aussi facilement que son père est un méchant, puisque c'est son gourou. Même le gros homme de main du début dit toujours oui à Isulka… Comme si elle avait un pouvoir psychique.
Seth, le méchant… Euh … Rien à dire. Il est invisible. Il va parler deux minutes à Isulka dans tout le livre, tout ça pour ne jamais répondre à ses questions et ne rien lui apprendre. En plus, pour un homme qui est un Dieu, il est quand même plutôt faible et il va se faire défoncer facilement.
Ladd, euh… Attendu. Prévisible. Retournement même pas intéressant puisqu’il n’arrive pas à ses fins. La scène aurait pu être tellement mieux s’il avait fait assommer Scipione, puis emprisonner Isulka et qu’il avait fait sa besogne à ce moment-là. Isulka le tuerait après coup et paf, la suite au tome 2.
Conclusion :
Ce n'est pas un très bon roman, mais il aurait pu l'être. Les personnages sont trop creux, les dialogues trop plats, les incohérences nombreuses (et si on y réfléchit, rien que l'histoire de Seth n'a pas beaucoup de sens, Isis a choisie sa réincarnation, mais Seth ne l'a pas fait ? Tout le monde peut être Seth ? Donc il suffirait de violer Isulka pour devenir Seth ? Apparemment, puisque tout le monde va vouloir le faire). Il se laisse lire et Isulka n'est pas dénuée d'intérêt. J'apprécie aussi que la magie ne soit pas omniprésente. Mais je ne peux pas dire que j'ai vécu une aventure avec cet ouvrage.
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le 15 janv. 2017
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