Je ne sais pas trop par où commencer. Ce livre, c'est le premier Douglas Kennedy que je lisais, et je l'ai adoré. J'ai recommencé à le lire avant hier, et je viens de le finir, et il mérite sa petite critique. Je pense que ce genre de livre rebute les hommes, car en lisant des critiques ou des résumés, on pense qu'il se limite à raconter une histoire d'amour tragique et merveilleuse. Il ne faut selon moi, ni se fier au titre, ni au résumé qui nous donne -presque l'impression d'être face à un roman de Marc Levy (plutôt mourir).
Résumé:
Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens... tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa soeur Sara, fraîchement débarquée à New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l'armée américaine. Amour d'une nuit, passion d'une vie, l'histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations.
Un demi-siècle plus tard, à l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes... Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu'au jour où Kate reçoit un album de photos... La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue? Que lui veut-elle ?
Ce livre se passe dans un contexte socio-politique important, on se retrouve plongé dans l'amérique d'après guerre, où une véritable chasse aux sorcières commence, on se retrouve un peu dans le darkside de l'histoire des États-Unis. Les gens ont peur, ils dénoncent, ils trahissent. On est plongé dans le milieu intello des journalistes influents et on assiste aussi au balbutiement de la télévision en tant que média. On est également témoin d'une sacrée descente en enfer de nos personnages principaux, et ça, ça peut agacer, on pense avoir atteint le pire, mais non, il arrive toujours une nouvelle catastrophe. Cependant, c'est un livre plein de rebondissement, et une vraie mine d'or sur cette période socio-culturelle (il faut s'accrocher pour saisir toutes les références, mais même sans les avoir toutes, on passe vraiment un très bon moment).