Parlons un peu de sexe, de sexe féminin, de clitoris, ici, sans que cela ne soit un roman porn-mum ou assez olé-olé que j’ai déjà lus. Toutes les lectures sont bonnes à prendre pour s’informer. C’est le cas de La Revanche du clitoris, 2ème édition de Maïa Mazaurette et Dr Damien Mascret.


J’ai deux reproches à faire à ce livre. De nombreuses fautes relevées dès le début. Cela se calme en continuant la lecture. Mais, comme je l’ai déjà dit, je hais les fautes (même si je ne suis pas exempte de reproches), surtout lorsqu’elles sont imprimées. Ensuite, étant donné que c’est la deuxième édition, j’aurais aimé connaître les avis des deux auteurs sur les dix dernières années concernant l’évolution dans les mentalités, dans la sexualité du clitoris.


Religion, éducation, études, écrits font que le clitoris passe vraiment au dernier plan dans la sexualité d’une femme. Elle ne doit pas chercher à montrer son plaisir. Primauté de l’homme, de son plaisir à lui et de la reproduction. Pourtant l’un et l’autre doivent se donner du plaisir, que ce soit pour quelques heures, pour quelques mois, pour quelques années. La femme doit connaître son corps pour amener son compagnon à l’emmener au 7ème ciel. Les relations amoureuses, sexuelles, sont faites de partage. Bien entendu, il y a la masturbation. Et franchement, il ne faut pas lever les yeux au ciel. Les hommes se masturbent. Les femmes tout autant. Et c’est normal. Le plaisir à deux existe. Le plaisir solitaire également. Plaisirs masculin et féminin, les films X, être respectueux, l’épilation, la chirurgie esthétique, les applications de rencontre, la psychanalyse avec Freud méprisant envers les femmes et leur sexualité, la différence entre clitoris et vagin, l’excision, le rôle de la femme objet sont les nombreux thèmes développés dans La Revanche du Clitoris.


Ce livre est très intéressant à lire. Il est très bien construit autour de différents thèmes. Les deux auteurs s’appuient sur des études, des écrits, des sondages, des enquêtes et démontrent, sur un ton humoristique, voire ironique, que beaucoup se trompent. Les auteurs parlent du plaisir certes mais ils démontrent surtout qu’il est absent partout mais que cela pourrait évoluer dans quelques années. Il faut, en tous les cas, l’espérer.

Angélita
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le 23 févr. 2016

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