Dernier tome des livres du nord, La Rose Blanche permet à Glen Cook de continuer à explorer les faces les plus sombres de ses personnages. Et comme dans le tome précédent, l'auteur multiplie les narrateurs. Si Toubib reste le témoin principal des évènements, on suit également l'histoire de deux autres personnages, chacun prenant place dans le passé.
Mais ce roman est plus que jamais un roman consacré à l'attente. Attente des lettres pour Toubib, attente du moment où la Dame écrasera les derniers résistants ou tout simplement attente de l'information qui permettra à un autre de passer à l'action, ce troisième tome a un rythme de croisière plus lent que les précédents qui ne s'emballe que pour conclure le cycle
Glen Cook revient donc sur le couple improbable que constitue Toubib et la Dame et avec eux nous rappelle son interrogation sur le bien et le mal qu'il avait déjà abordée dans le premier tome et sur le prix à payer pour vaincre un mal plus grand encore que celui que l'on connaît déjà. Cook fait chuter ses personnages et les rend finalement plus humains dans leurs failles et leurs doutes. Les routes du sud se dressent maintenant devant les derniers survivants de la Compagnie, rendez-vous donc au prochain tome.