La Roue des Vents, c'est avant tout un régal pour les yeux. On a dans les mains un livre magnifique, une couverture qui revendique la période historique dans laquelle l'histoire se déroule (le Moyen-Âge) mais aussi et surtout le fantastique qui peuple les pages.
Chacune est remarquablement illustrée, avec des couleurs variées et lumineuses, référence aux enluminures du Moyen-Âge ; c'est un peu comme si vous lisiez le livre tout en regardant un film.
Notez aussi la première page, où l'auteur a été jusqu'à inventer le lieu d'édition et le nom de l'éditeur, ce qui plonge le lecteur directement dans l'histoire et le contexte, ayant l'impression de tenir un vrai grimoire entre les mains, le véritable carnet de voyage du héros/auteur.
Ce livre est donc une vraie réussite visuelle, au service d'une histoire toute simple mais assez prenante.
Une histoire d'aventures, une quête, moyen usé mais efficace d'amener le héros à se dépasser, à grandir, une histoire peuplée de dragons, d'elfes, de kobolds et autres créatures fantastiques. Un joli conte pour (moyens et grands) enfants rêvant d'ailleurs.
Le style, très simple et sans prétention, est fluide et extrêmement facile à lire (de ce côté-là c'est vrai qu'on sent que c'est aussi destiné à des enfants de dix ans), et doté d'un humour bienvenu. Il n'est pas difficile de se plonger dans la Roue des Vents, et c'est très agréable de se laisser porter en toute simplicité dans ce monde imaginaire qui mêle fantasy et véritable contexte historique (peu présent je l'admets, mais servant à renforcer l'idée de rêve réalité).
Le rendu visuel m'a vraiment ravie et mériterait un 9, voire 1o à lui tout seul. L'histoire, un petit 6. Donc 8.