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Cavaliers et prisonniers, matière et mémoire. Chef d'œuvre.
Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/02/26/note-de-lecture-la-route-des-flandres-claude-simon/
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le 17 janv. 2013
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Quelque part ailleurs.
En général, le nouveau roman me barbe. Avec La route des Flandres au programme, j'avais bien peur. J'ai commencé et j'étais partagée. D'un côté ma peur se conformait : pourquoi donc des phrases sans ponctuation ? Et en même, quel bonheur dans ces phrases. Un vocabulaire délicieux, mais pas précieux. La boue, les chevaux, le télégramme. Le début m'a marqué et j'ai poursuivi (bien obligée, de toutes façons.) On m'a fait écouter Claude Simon à la radio. Avec son accent tout rocailleux du Sud-Ouest. Un grand éclat de rire, et de nouveau un grand bonheur. Du coup, le livre en sonnait d'autant plus vrai, sentait la terre et le meilleur des styles tout à la fois. Beaucoup de "l'esthétique simonienne" doit encore m'échapper, c'est ainsi et c'est malheureux. Mais de ce que j'en comprends, je profite et j'aime.
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le 31 janv. 2011
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