Le bel Aldo, joue les gigolos auprès des épouses désœuvrées d'hommes pleins aux as, évoluant dans la délinquance financière internationale. Se faire entretenir, c'est bien, mais travailler c'est plus lucratif; aussi il accepte le job de "mule" et transporte donc les biffetons des donneurs d'ordre (les maris pleins aux as) à destination de receveurs (d'autres maris pleins aux as), au fin de blanchiment. Et voilà qu'il tombe amoureux de la belle Svetlana, son alter ego féminin (à ceci près, c'est que Elle, elle couche pas).
Aucun cliché n'est épargné au lecteur, depuis le gigolo, les portraits des épouses délaissées, des maris bedonnants et friqués et leurs maîtresses, les descriptions des marques de voitures et le nom de la maison de leur champagne préféré, les avions privés, les palaces, les coucheries et les angoisses existentielles de tout ce beau monde. ....
Bref, une étude de mœurs superficielle sans véritable intrigue, un style de narration qui se veut cynique, sombre, sans être littéraire. Arrivée à la page 179... je suis pas certaine de tenir ma lecture jusqu'à la fin tant je m'ennuie dans ce roman.