On retrouve le même ton que dans le premier tome : Le cœur n’est pas un genou que l’on peut plier.
L’écriture est toujours très fluide et traite avec beaucoup de justesse, mais aussi humour, de sujets graves.
Après le mariage forcé évité pour Awa , celle-ci se retrouve de nouveau confronté aux poids des traditions. En effet, au cours d’une consultation gynécologique pour des douleurs elle apprend qu’elle a été excisée petite, bien qu’elle n’en ai aucun souvenir. C’est d’abord le choc, l’incompréhension, puis la colère. Elle veut surtout éviter que la même chose arrive à la plus jeune, Amayel, qui a tout juste un an. Elle est d’autant plus en rage qu’elle a l’impression que tout est tu dans cette famille et qu’on décide tout pour elle sans jamais lui en parler. Outre l’histoire et les états d’âmes d’Awa, on suit encore une fois les autres femmes de la famille. Comme dans le premier tome il s’agit principalement d’Ernestine, la petite sœur d’Awa, et de Dado, sa tante.
C’est donc encore à la fois drôle, incroyablement émouvant et percutant. Les personnages sont toujours aussi bien campés, complètement crédibles et attachants, même dans les rôles secondaires. De plus on sent que les auteurs se sont bien documentés, sans que cela alourdisse le récit. Encore une fois un vrai coup de cœur, comme une évidence.
Dès 14 ans.
Récit de vie
Thèmes : famille, mariage, excision, traditions
Sandra