C'est un tome que j'ai bien apprécié au début. Mais contrairement au volume précédent, la narration redevient très bisgornue, telle des poupées gigogne, les récits se croisent et s'entrecroisent de manière à avoir différents points de vue. Et si ce procédé est intéressant, en laissant la lecture en pause quelques jours, il est parfois difficile de s'y retrouver... J'ai surtout eu ce sentiment à la fin du livre, où l'impression de longueur m'a gagné au fil des pages.
Malgré ça, l'histoire est toujours aussi intéressante à suivre, avec notamment des personnages comme Bonhart ou encore Vilgefortz qui se révèlent de sacrées ordures, endossant le rôle de méchants à merveilles. le récit délaisse Geralt et ses comparses qu'on avait longtemps suivi au tome précédent et que j'avais beaucoup apprécié, dommage... Mais on en sait un peu plus sur Ciri et son destin et mine de rien, l'envie de découvrir la suite est là pour le tome final de la saga.