Mouais
Décevant, quelques belles envolées lyriques, un peu de bons moments qui sont très limitées. Pour les longues soirées ou l'on se couche fatiguée.
Par
le 23 déc. 2013
Philippe Delerm est un fin observateur, il l’a démontré à plusieurs reprises notamment à travers son ouvrage le plus connu “La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules” où il capturait les petits plaisirs de la vie quotidienne. Dans “La tranchée d’Arenberg et autres voluptés sportives”, Philippe Delerm s’intéresse au monde du sport à travers 49 textes très courts rédigés dans le style minimaliste qui caractérise l’auteur. Des textes souvent empreints de nostalgie - mais n’est-ce pas intrinsèque à tout amateur de sport - lorsque Delerm convoque les champions de son enfance ou des souvenirs comme l’innocence d’une partie de football disputée avec des boutons et de la pâte à modeler.
Dans le sport, où le langage du corps est si important, les mots de Delerm ont ce pouvoir évocateur et raviveront des souvenirs et des images à chaque lecteur. Cette notion est parfaitement retranscrite dans “Une ligne sur une ardoise“ quand l’auteur évoque la puissance évocatrice d’un résultat inscrit sur une ardoise ou dans un quotidien sportif italien.
Les meilleurs textes sont souvent ceux où l’auteur utilise ses talents d’observateur pour capturer avec ses mots les gestes du sportif, le sourire figé d’un patineur qui chute, la prise d’élan d’une joueuse de curling, le passing au tennis ou - dans ce même sport - la théâtralité des acteurs quand l’arbitre vient vérifier sur la terre battue si une balle est bonne ou non.
On reste parfois un peu sur sa faim en raison de textes trop courts ou inégaux mais l’ensemble reste un bel exercice et le lyrisme et la plume de Philippe Delerm siéent à merveille à la retranscription de ces voluptés sportives.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs livres sur le sport
Créée
le 10 mai 2016
Critique lue 201 fois
D'autres avis sur La Tranchée d'Arenberg et autres voluptés sportives
Décevant, quelques belles envolées lyriques, un peu de bons moments qui sont très limitées. Pour les longues soirées ou l'on se couche fatiguée.
Par
le 23 déc. 2013
Philippe Delerm est un fin observateur, il l’a démontré à plusieurs reprises notamment à travers son ouvrage le plus connu “La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules” où il capturait...
Par
le 10 mai 2016
C'est doux, c'est bon, c'est un petit plaisir qui passe. C'est de gros moments de sport aussi. C'est le toucher de balle de Zidane, les larmes de Patrick Montels, des mots durs pour parler...
Par
le 1 oct. 2010
Du même critique
Attention, tous les passionnées de vélo doivent absolument lire ce livre. L’écriture de Olivier Haralambon n’est pas toujours facile d’accès - il faut parfois relire les phrases plusieurs fois pour...
Par
le 20 juin 2017
4 j'aime
2
Le hareng de Bismarck est un véritable pamphlet, un genre littéraire qui sied parfaitement aux diatribes de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier a véritablement un style d’écriture en phase avec son style...
Par
le 13 nov. 2015
4 j'aime
Encore un film sur l'école. Bon cette fois l'action se passe au Québec et la classe se retrouve confrontée à un deuil. On comprend vite qu'il y a tout de même un secret là dessous mais le film ne...
Par
le 15 sept. 2012
4 j'aime