Deux parties trop différentes dont un Western !

Une de ces œuvres un peu improbables, trop mal fichues parce que l'audace n'est pas toujours géniale, mais remarquable en Histoire de l'Art, parce qu'audace il y a.

La Vallée de la Peur est problématique parce que ce sont deux histoires parfaitement distinctes l'une de l'autre, sinon un pauvre artifice narratif pas franchement indispensable.

La première partie est du classique : un polar de l'époque, c'est-à-dire un truc complètement démodé, mais de ce style qu'on a tous plus ou moins aimé un jour, où Columbo Holmes devine tout sur tout c'est tout et pas plus. Du Conan Doyle, quoi, ce que je consommai intentionnellement par curiosité.

Et la deuxième moitié qui tarda tant à venir... Un WeSTeRN en 1915! Foin de Holmes arrogant ni de Watson intellosexuel, ici on sent l'âme des Dalton flotter derrière la chapelle et on pourrait presque apercevoir, dans un profond lointain, Capone avoir son premier poil au menton.

Very interesting de lire ça chez Conan Doyle, même si cette deuxième intrigue est, somme toute assez basique et n'apport que peu

Le seul avantage de cette bizarre union de deux intrigues est qu'on parfaitement passer à la seconde sans s'embêter avec la première, et presque réciproquement.