Ou comment faire rimer Préhistoire avec premiers émois Charnels.
Après un premier tome dans lequel l'héroïne est affligée de plusieurs maux. La voila qui, une fois libérée des contraintes liées à son mode de vie peut enfin laisser s'exprimer sa créativité, sa détermination, sa force, et sa combativité. Elle devient unique, exceptionnelle et l'auteur est douée pour nous la faire paraitre aussi géniale qu'on la souhaite. Les démarches qu'elle entreprend et la vie qu'elle mène n'ayant rien à voir avec un mode de vie que l'on pourrait assimiler de nos jours, font que cette saga nous transporte aussi loin que prévu. Mais cette transposition n'est pas purement liée à une unité temporelle , elle va bien plus loin : au fond de l'humain qui peut être sommeil encore en nous.
Quant aux émois charnels, ils sont là, surtout quand on a 10 ans et que notre grand mère nous offre un bouquin à l'apparence bon enfant. L'arrivée de Jondalar dont on attend la rencontre avec Ayla se fait attendre mais lorsqu'elle est là , quel bonheur que de voir que les relations entre deux être peuvent effectivement être à la fois si incongrues et si bouleversantes. On peut alors s'apercevoir et par la même occasion comprendre que les interactions entre deux êtres ne sont pas aussi simples que sur Twitter ou Facebook.
Les enfants de la terre, et plus particulièrement ce second tome est un chef d'oeuvre pour ceux qui ne cherchent pas l'essence de la philosophie et qui peuvent se contenter de la simplicité appliquée au caractère extraordinaire des frémissements de la vie.
Malgré mon 10 , certains points auraient pu affecter l'ouvrage . Par exemple , la redondance , le rappel systématique d'un tome à l'autre de faits sus, connus, et assimilés.
Mais comment critiquer un roman qui a provoqué ma puberté non pas par la pornographie mais par l'art d'insérer le rapport sexuel amoureux dans une trame descriptive...
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