L’intérêt des livres de Guillaume Musso, et de La vie secrète des écrivains en particulier, c’est qu’ils sont truffées de citations de grands auteurs. Certaines mauvaises langues affirmant que si Musso parsème avec autant de conviction ses livres de belles phrases, qu’il n’aurait jamais su écrire, c’est parce qu’il fait un complexe. Il est vrai qu’une certaine critique est impitoyable non pas à l’égard de l’homme, qui semble ma foi très sympathique, mais de son œuvre. On lui reproche en vrac une propension à l’utilisation abusive des adjectifs pour compenser une incapacité à transcender son propos par le style, une accumulation de clichés tels que :
« Il fait un froid de canard »
…ou :
« Des gouttes de sueur perlaient sur ses tempes »
…ou le fameux :
« Son cœur battit la chamade »
…sans parler de la niaiserie de ses intrigues.
Tout ceci est bien injuste à l’égard d’un écrivain, n’ayons pas peur des mots, qui à travers des livres lus dans le monde entier participe, quoi qu’en pensent certains, au rayonnement de notre savoir-faire qui, je vous le rappelle, n’a plus grand chose pour rayonner puisque le TGV est très vieux, le Concorde dans les musées aéronautiques et les centrales atomiques plus tellement à la mode.
La vie secrète des écrivains est donc d’abord avant tout une véritable synthèse de ce qui s’est écrit de mieux en littérature et c’est déjà pas si mal. Alors, me demanderez-vous, comment repérer plus facilement ces pépites ? C’est très simple, dès que c’est bien écrit ce sont des citations
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