L'humanité a été balayée par un mystérieux rayon venu des confins de l'espace, laissant derrière elle un monde où seules subsistent des IA, façonnées à partir des esprits de quelques humains. Ce point de départ offre à l'auteur une opportunité d'explorer ce qui constitue véritablement notre humanité, en posant des questions philosophiques telles que : "Un corps métallique est-il préférable à un corps de chair et de sang ?". La philosophie, domaine dans lequel l'auteur excelle, imprègne tout le récit, enrichissant la réflexion sur la nature humaine et le rôle de la technologie.
Les IA, dans une tentative de recréer la société humaine, s'essayent à diverses approches, souvent inspirées de la culture "geek". Leur quête va même jusqu'à reconstruire des êtres humains, donnant naissance à des humains élevés par des robots.
Par ses thématiques, le roman évoque des oeuvres comme "Latium" de Romain Lucazeau, tandis que son ton léger et accessible me rappelle "Nous sommes Bob" de Dennis E. Taylor. Cette combinaison d'une réflexion philosophique profonde et d'un style familier contribue à sa singularité.
Enfin, le roman se distingue également par ses illustrations, toutes placées sur les pages de gauche, habituellement laissées vides. Ces dessins ajoutent une dimension visuelle unique et artistique à l'histoire et renforcent l'immersion dans cet univers post-apocalyptique.