Le Bal du Diable
Fiche technique
Auteur :
Nadine MonfilsGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : 2001Éditeurs :
Cercle, La MusardineISBN : 9782913563148, 9782842713621, 9782842714598Résumé : Le petit cul moulé dans des rêves de soie, Nina croque l'amour avec gourmandise. Jusqu'au jour où elle épouse le diable aux gants blancs. Séduisant et vénéneux, il l'emprisonne dans son château d'épines, peuplé de nains, de fétichistes, de monstres, de personnages de cirque et d'anges aux ailes de cuir La descente aux enfers du sexe n'est rien à côté de cette histoire où, avec une plume de «contes de fées», on pénètre dans les fantasmes les plus vénéneux d'une Belge surréaliste. Lynch violé par Fellini.Le Bal du diable s'inscrit dans la veine des premiers érotiques de Nadine Monfils : Contes pour petites filles perverses (La Musardine) et Contes pour petites filles criminelles (préface de Bernard Noël, Tabou), où l'espièglerie le dispute à l'extrême violence. Nadine Monfils est également auteure de polars chez Belfond (Babylone Dream - Prix Polar 2007 au Festival de Cognac -, Nickel Blues) et réalisatrice pour le cinéma {Madame Edouard avec M. Blanc, J. Balasko, D. Bourdon, D. Lavanant, sur une musique originale de Benabar).Extrait du livre :Talons meurtriers et petite culotte de soie, Nina arpentait les trottoirs du bois de Boulogne à la recherche d'un mâle aux abois, de préférence bien charpenté.Nina était gourmande !Papillon de nuit, elle frôlait les arbres de son corps brûlant de désir. Jamais rassasiée, cette ogresse aux ongles bleus attendait sa proie.Un vieil homme s'arrêta et lui demanda combien.- Combien quoi ?- Ben combien tu demandes pour baiser ? dit-il.- Ma parole, tu me prends pour une pute !- Ne viens pas me raconter que tu te promènes- Si monsieur ! Je ramasse des feuilles pour en faire un herbier pour l'école.Le vieux bonhomme resta planté là, comme si on venait de lui couper les pieds.Soudain, une grosse voiture bleu métallisé s'arrêta à la hauteur de Nina. Elle jeta un coup d'oeil à l'intérieur. Que du cuir !Elle demanda très cher. Le type accepta. Nina ne regarda même pas à quoi il ressemblait. Mais au moins, lui, il sentait bon. Pas la vinasse c