Le Barbier de Séville par Cinemaniaque
Drôle, dynamique, cynique et burlesque : la comédie de Beaumarchais ne vieillit pas, et c'est tant mieux. On sent très nettement l'influence de Molière dans l'écriture, mais Beaumarchais possède suffisamment de personnalité que pour parvenir à s'en détacher fréquemment et proposer, à travers Figaro, une véritable figure comique centrale, qui ne dénature certes pas les autres personnages (particulièrement le comte et Bazile) mais qui l'emporte sur eux, notamment dans l'acte III et le rasage de Bartholo. La pièce démarre un peu lentement il est vrai mais elle trouve enfin son rythme de croisière dès l'acte II jusqu'à une apothéose jubilatoire. Oui, j'ai aimé, je ne dis rien de vraiment constructif, mais que voulez-vous, face à ce petit bijou, il m'est difficile de dire quelque chose qui ne transparaisse pas à la lecture de cette pièce que je conseille vivement à tous les amateurs de théâtre - et aux autres, aussi.