Rien de nouveau sous le soleil mais une synthèse intéressante. Déjà dans les années 1970 Konrad Lorenz mentionnait les dangers de l'inadaptation des mécanismes instinctifs à la vie moderne et le fait que l’appétit de nourriture, de sexualité et de domination ainsi que notre tendance à la paresse était sans limite et devait être régulé par un système de valeurs fortes. Lorenz avait également élaboré quelques relations entre les tendances naturelles de l'homme et La dévastation de l'environnement. Malgré quelques dérives (Par exemple, Lorenz croyait fermement que l’auto-domestication de l'homme par l'homme avait accentué ces tendances naturelles) la trame était déjà en place.
Par contre, Lorenz n'a jamais élaboré sur les mécanismes neurologiques responsables de ces dérives ni expliqué aussi clairement les interactions entre ces mécanismes physiologiques et les dérives modernes. De plus, cet ouvrage traite des problèmes de société contemporains et remet donc au goûts du jour ce savoir.
Donc, un incontournable et une nouvelle pierre à l'édifice de la philosophie psycho-biologique.