La terre à ceux qui la cultive
Le cercle de craie caucasien est, au-delà d'une histoire plaisante, une parabole pro-communiste : l'enfant doit rester avec la mère qui l'a élevée, la terre doit appartenir à ceux qui la cultivent (c'est différent du communisme soviétique).
Le texte reste une aventure épique avec des personnages truculents, Brecht se fait plaisir en écrivant et on le sent. C'est sans doute une des pièces qui se lit le mieux, sans nécessairement la voir en scène.
Par contre, si je suis souvent conciliant avec les metteurs en scènes qui choisissent de couper un partie du texte, c'est une hérésie de couper le prologue et l'épilogue du cercle de craie. Il ne reste alors qu'une aventure épique, qui n'est qu'une resucée du jugement de Salomon.
Bouh, Colline Serreau, bouh !