J'ai préféré Circé. Il faut en effet atteindre le dernier quart pour que le présent roman passionne, pour que Patrocle révèle une personnalité (plutôt effacé jusque là). Mais à partir de la prise de Troie on peut assister à toute la richesse de l'histoire, qu'a très bien réinterprétée Madeline Miller. Eh oui les Grecs ont déjà tout fait et leur mythologie est passionnante. Sauf quand on est une femme, là c'est moins rigolo : aucune n'échappera à un sort de merde. Enfin bon c'est le matériau d'origine qui le veut, Miller s'étant plutôt concentré sur la relation et les prémices de relation entre les deux héros en terme de relecture ou d'ajout. En tout cas l'autrice est apparemment en train d'écrire un roman sur Perséphone et donc une question me brûle : a-t-elle joué à Hadès ?
J'aime à y croire (et qu'elle a adoré)