C'est souvent comme ça entre Mireille et moi, ça passe ou ça casse et là autant vous dire que ça casse.
J'avais beaucoup apprécié le synopsis de cette histoire dont le livre trainait depuis très, très, je dis bien très longtemps sur mes étagères et dont j'ai même la suite qui traine également... Et en ce début d'année, j'ai décidé de me lancer enfin dans les fabuleuses histoires que nous conte Mireille Calmel.
Ce que j'aime particulièrement chez cette auteure c'est sa recherche historique extrêmement bien détaillée mais qui ne prend jamais le dessus, le foisonnement des personnages qui se croisent et dont chacun à son propre destin, des personnages toujours charismatiques qui bravent tous les dangers, c'est normalement un cocktail équilibré qui nous plonge dans une aventure haletante.
Malheureusement ici, j'ai été séduite par l'histoire mais pas par la narration. Le rythme de lecture est saccadé alternant des moments intenses avec des moments en suspend qui sont longs très longs.
J'ai pourtant adoré ce qui arrive à Algonde, sa positon sociale, son rang, cette sorte de métamorphose intérieure, on ne sait plus très bien si elle est femme, fée, serpent. Car tout le roman est portée par le conte moyenâgeux sur la Fée Mélusine, cette femme qui le samedi venu voit ses jambes se transformer en queue de serpent.
Mais c'est la seule qui m'a vraiment séduite. Les autres personnages m'ont laissé insensible et ça ne m'a pas donner envie de continuer à lire cette histoire.
Ce n'était peut être tout simplement pas le moment, et qui sait peut être que je me replongerai dans ce livre dans quelques mois (et oui j'adore encore rêver et oui, je crois aux fées !!!)