"France, 1939. Dans un village de la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Très vite, elle est forcée d’accueillir un officier allemand sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille avant la liberté de son pays… Sa sœur Isabelle, 18 ans, s’installe à Paris le jour de l'entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d'idéaux, elle s'engage dans la Résistance sous le nom de code « Le Rossignol ». Deux sœurs, deux destins. Chacune jouant sa propre survie dans la France occupée par les Nazis."
Comment ai-je découvert ce livre ? Sur le blog de PrettyBooks
Mon avis : Si vous me suivez depuis quelques temps, vous connaissez mon intérêt pour les récits se déroulant lors de la Deuxième Guerre Mondiale. J'avais entendu énormément de bien de ce livre dont la moyenne culmine à plus de 19/20 sur Livraddict. J'étais, d'ailleurs, sûre qu'il allait me plaire mais je ne m'attendais pas à un tel coup de cœur. L'auteure, d'origine américaine, a mené un incroyable travail de recherches pour restituer avec détails les événements historiques de cette période sombre de l'Histoire de France. Le réalisme des descriptions, des lieux et des événements est si saisissant que nous plongeons en même temps que les personnages dans une ambiance de peur, de privations et d'effroi qui monte crescendo jusqu'au dénouement. D'ailleurs, dans un contexte de guerre qui a trop souvent une connotation masculine, j'ai apprécié que l'auteure mette les hommes au second plan au profit des femmes. Nous suivons ainsi l'effort de guerre à travers les portraits de Vianne et d'Isabelle, deux sœurs qu'à priori tout oppose. Grâce à une psychologie de personnages très développée, nous apprenons à découvrir ces femmes attachantes, courageuses et tenaces qui, chacune à leur manière, ont tout fait pour survivre à cette guerre et surtout pour aider les autres. Ce livre est marquant, poignant, bouleversant d'émotions et nous donne matière à réfléchir. En effet, pendant ma lecture je me demandais dans le même contexte, serions-nous apte à aider autant des inconnus quitte à se mettre en danger, vu le monde très individualiste de 2017 ?