C'est cours, c'est contemplatif et ça fait un peu réfléchir
J'ai lu une critique imbécile de ce livre sur un autre site, qui expliquait que ce roman était un roman égoïste qui parlait "de choses dont on se fout."
Je m'insurge. On est ici dans un livre qui est proche du roman du "Je" japonais et possède une forte thématique sur la nature et l'urbanisation galopante du japon. Le romancier, raconte de façon naïve et calme, les années passées avec sa femme dans la dépendance d'une maison japonaise assez traditionnelle (un étang, des larmes vitres pour y voir la lune, des bains à l'ancienne) et à travers la question en apparence "anecdotique" de l'attachement à un petit chat, il parle de la place de la nature dans une ville de plus en plus densifié et où les animaux sont de plus en plus rejetés par les règlements des immeubles.
Il s'y passe peu de chose, ça parle un peu, ça décrit beaucoup. Le livre est cours, calme, simple. Et ça fait du bien.