Un livre comme celui-ci est aussi rare que l’alignement des planètes… Dans ce roman tout a trouvé écho en moi, tout m’a parlé, chaque scène, chaque dialogue… J’ai vibré à chaque mot, j’ai ressenti une empathie sans limites pour tous les personnages, même pour ceux qui, dans un premier temps, m’ont semblé moins sympathiques. J’ai fini par les trouver attachants, tellement pétris d’humanité. Oui, c’est ça. Ce livre, c’est du vivant, de l’amour pur, de la poésie. Ce livre, ce sont des personnages que l’on va porter en soi longtemps, avec lesquels on va vivre. Ils vont s’agglomérer à ces êtres dont je ne sais plus vraiment s’ils sont de fiction ou de chair et de sang.
Miranda, écrire ton nom me fait venir les larmes aux yeux, Armand, mon grand inconsolable, je te serre très fort dans mes bras, Birke, reste la lumière que tu es, et toi, mon pauvre petit Swan, frère d’Hémon, tu sais, celui qui devait être le mari d’Antigone…. Et moi, je me retrouve à jouer le rôle du Prologue, je parle d’eux, j’aimerais que l’histoire recommence, j’aimerais que personne ne se laisse « plus distraire par le bonheur », j’aimerais qu’ils écoutent ensemble l’oiseau qui vient chanter le soir, cet oiseau étrange dont personne ne connaît le nom. Mais voilà je ne peux rien faire que regarder mon livre fermé et cette histoire terminée... Si j’ouvre une page, une seule page, les larmes me viennent.
Drôle de chronique… pour un livre si merveilleux qu’il méritait sans doute mieux.
Mais les mots me manquent ce soir pour dire à quel point j’ai aimé ce roman fascinant et magique, envoûtant et poétique, fait de lumière et d’ombre, d’illusion et de réalité, de paradis et d’enfer, de passion et de désir…
Ce texte m’a enchantée et bouleversée.
Je l’aime infiniment.
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