Des Hommes et des (grosses) plantes vertes. Parce que votre meilleur ami, c'est votre chien.

Pas très emballée par l'histoire à la base, je n'aurais jamais cherché à lire cette trilogie si un ami ne m'avait pas prêté les bouquins (vive les échanges de livres entre potes). Bon, du coup, j'ai dû lire les trois, mais j'avoue que si ça n'avait tenu qu'à moi, je n'aurais même pas cherché à lire au delà de la moitié du tome 1... 'Même pas eu l'envie de savoir comment une telle histoire pouvait se finir.

Je suis extrêmement difficile avec les romans mettant en scène des adolescents, allez donc savoir pourquoi. Et malheureusement, l'Autre-Monde n'aura pas su faire parti des rares, voire même TRES rares, à m'avoir convaincu.

L'auteur possède une sacrée imagination, je ne pensais pas qu'on pouvait faire une telle compilation d'idées en tout genre en trois bouquins (mention spéciale pour les Mangeombres, qui sont quand même stylées comme bestioles). Son style est assez simple pour être accessible à n'importe qui, rien à vraiment dire là dessus. En fait, cette trilogie est même un très bon moyen de tuer le temps.

[Attention, je spoile à partir d'ici]

Cependant, je n'ai pas apprécié. Oh! ça alors! des gosses qui meurent! oh bah tiens! encore des enfants qui meurent! oooh! des enfants torturés par les adultes, mais c'est merveilleux! wouaaaah, les adultes ont tous été comme lobotomisés et sont tous devenus diaboliques! oooh! chouette chouette chouette! une guerre entre enfants et adulte, sur fond de "si vous prenez pas soin de la planète, elle se vengera", mais c'est merveilleux!

J'exagère. Ça n'est pas le message que l'auteur veut faire passer, c'est même l'inverse (sauf pour le coup de "prenez soin de la planète"). La fin de l'histoire a même une jolie note optimiste (ce qui ne m'a pas empêché de ne pas l'apprécier). Mais bon, voilà quand même le programme.

Au final, je n'ai en réalité pas grand chose à reprocher à ces livres (et je remercie même mon ami de me les avoir fait lire, parce que ça restait sympa comme lecture) mais, manque de bol pour eux, j'en ai ras la casquette de ces histoires sur "l'Homme ben c'est un gros pourri hein et la Terre elle est pas belle mais c'est à faute de l'Homme et même que les enfants c'est tous des innocents (oopas) donc faut que ce soient eux qui réparent les gaffes des vieux croûtons qui sont passés avant eux (d'abord)".