Coran outang en emporte le sable
Désolé pour le titre, il restait plus que celui-là.
Avant l'invention du Xanax, la seule façon d'accepter l'inacceptable (grosso-modo : la mort et la maladie) c'était de croire en un truc qui dépasse.
Entités cools (Dieux ou autres), réincarnation (comme Mario Bross) ou utopies collectives qui fêtent le vivre ensemble.
Les religions des cons (un truc entre la bonne vieille LU et le conte pour enfant) est donc un mal nécessaire dans les pays sans accès à une bonne mutuelle, sans Robert Hue et dans lesquels Richard Gere refuse de se déplacer (pour des raisons d'hygiène ou de VISA).
Ca se propage par addiction intergénérationelle, et les péquenots ont un sacré mal à décrocher : c'est livré en kit avec l'obscurantisme et le béni-oui-ouisme, qui permettent une assimilation plus rapide du truc. Sans parler des excipient autour (dogmes frapadingues et fêtes en tous genres) qui servent entre autre à lisser les limites du réel, comme dans WOW ou X-Files, et à faire avaler tout le bordel d'un coup, dans la confusion la plus totale.
Des mecs se retrouvent paumé dans un délire malsain, et tentent de justifier leur croÿance en encourageant celle des autres, de manière plus ou moins heureuse. (se rassurer en cas de doute en en rajoutant dans son erreur est un truc vieux comme les Lemmings ou le mariage)
On pourrait en rire (les mecs paumés, c'est drôle et facile à exploiter), mais ces cons ils misent tout dessus : pas de loi anti-trust, ni d'interdiction de vente liée, en général ça finit en monomaniaquerie à l'échelle pandémique, excusez du peu.
Bref, ça leur tient à coeur et c'est vite assez conflictuel.
La note, c'est parce que j'aime pas trop les gens qui se chamaillent en comparant leurs amis imaginaires, ça me ramène à mes propres problèmes d'enfance.