Argh !
Obligée de sauter sur le tome 3 à la fin de ce tome, ma vie de lectrice est difficile ! Mdr ! C'est toujours bien écrit, avec des personnages superbes, même si Kip m'agace. Oui il m'agace. Il est...
le 16 mai 2017
2 j'aime
Le Couteau Aveuglant est le deuxième tome de la saga de fantasy Le Porteur de Lumière, écrit par Brent Weeks. La critique du premier tome est disponible ici, pour des raisons évidente le présent article contient pas mal de spoiler sur ce dernier...
En bref : La guerre viens d'éclater dans les sept satrapies. Le tout puissant Prisme, Gavin Guile vient d'encaisser une sérieuse défaite en perdant la région de Tyrea face au Prince des Couleurs. Ce dernier ressemble à un monstre tant il s'est modifié par magie, et il est complètement cinglé. Cependant il gagnera cette guerre que personne n'avait prévu si les choses continuent ainsi. Alors que Gavin se retrouve à gérer des milliers de rescapés et tente de prendre le commandement de la guerre qui s'annonce, son secret devient de plus en plus lourd à porter auprès de Karris la femme qu'il aime. D'autant qu'il a commencé à perdre ses Couleurs, il se sait mourant à brève échéance. Pendant ce temps Kip, son fils bâtard revient de la bataille changé. Lui qui a tué un roi dans sa fureur va se retrouvé propulsé dans une unité d'élite pour s'endurcir : la Garde Noire. Autant dire qu'il n'est pas au bout de ses peines...
De la Saga le Porteur de Lumière, ce tome est sans doute mon préféré (de peu). L'histoire tout d'abord à pris un certain coup de fouet : les éléments principaux étant mis en place pour la plupart dans le premier tome place maintenant à l'action, aux intrigues et aux gaffes de Kip.
Lorsqu'une guerre éclate il n'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire d'unir tout le monde pour faire face, surtout quand on est pas sûr d'être du bon côté. Le Prisme Gavin va devoir recourir à des ruses pour manipuler les politiciens et parvenir à ses fins. Que son aveugle de père soit son plus redoutable adversaire n'est pas un détail à mettre de côté : il est comme une araignée au centre de sa toile, avec le pouvoir même aujourd'hui de tirer les fils de n'importe qui pour le forcer à faire ses quatre volontés.
Kip va essayer de devenir Garde Noir. Autant dire qu'il est loin d'être prêt. Le gros bâtard maladroit et naïf qu'il était va devoir se transformer s'il veut survivre à sa formation. Entrainement rude, combats et missions en condition réelles : la compétition est élevée et il y a des pertes à l'entraînement. Heureusement pour lui il va réussir à se faire quelques amis parmi les cas à part. Teia une jeune fille maîtrisant une Couleur dont personne n'admet l'existence (et qui va se retrouver esclave de Kip...) et Cruxer un jeune excellent promis à un destin de chef de la Garde Noire s'il continue à ce rythme.
Kip a bien plus d'importance dans ce tome que dans le précédent, il est nettement moins ballotté de gauche à droite à cause des décisions des autres. Je précise qu'il faut comprendre qu'il est toujours autant dans la galère, mais globalement c'est d'avantage dû à ses propres (mauvaises) décisions. Le voir évoluer dans l'univers militariste et extra-perfectionniste de la Garde Noire était à la fois très drôle et très impressionnant. Les nouveaux personnages qui font leur apparition que sont les camarades de Kip sont très intéressants (et badass aussi mais ça je ne peut pas rentrer dans le détail sans spoiler). Il va également prendre l'habitude dangereuse de jouer aux cartes avec son grand-père, le terrible Andros Guile. Les enjeux montent à chaque partie et sont ni plus ni moins que des éléments de la vie de Kip (statut d'apprenti Garde Noir, survie d'amis, propriété d'esclaves...). Le duel de volonté est souvent drôle mais met toujours Kip en mauvaise posture...
Côté romance, si Kip à toujours une approche aussi subtile et efficace que le ferait un parpaing, en revanche chez son paternel Gavin il y a du progrès. Enfin, une évolution du moins. L'exhibition de son torse sculpté...heu... Des missions urgentes accomplies seul avec Karris et l'intervention d'une prophétesse forcent leur situation à se débloquer (entre deux crises de rage).
Enfin dernier point : la crise spirituelle et religieuse qu'est en fait la guerre des sept satrapies prend tout son sens avec l'apparition de Banes. En l'absence de véritable contrôle de la Chromerie, ces créatures sont des sortes de Dieu des couleurs. Émergeant à partir d'un cocon formé autour d'un fidèle, ils sont incroyablement puissants et décidés à s'imposer maîtres du monde comme ils l'étaient autrefois. On assiste à la formation de plusieurs de ces Banes et à leur combats contre les forces de la Chromerie menées par Gavin Guile en tête. C'est à ce moment que la Garde Noire se rend compte que leur irresponsable et arrogant Prisme ne se tournait pas les pouces lors de ses escapades mais qu'il était occupé à sauver le monde, seul. Rien que ça !
Coup de cœur pour la cérémonie finale de promotion des Gardes Noires qui était à la fois bien ficelée et bien racontée (des combats originaux et basés sur la luxine, et même des tactiques pour réussir l'épreuve). Kip a monté dans mon estime après cela, et les choses se sont passées de façon d'une façon dont je ne m'attendais pas du tout. Confirmant au passage que Cruxer le camarade de Kip est un ami solidaire qu'il ne faut pas ennuyer...
"""Toutes mes critiques littéraires sont sur http://www.luetapprouve.org/
"""
Créée
le 26 déc. 2016
Critique lue 323 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Le Couteau aveuglant
Obligée de sauter sur le tome 3 à la fin de ce tome, ma vie de lectrice est difficile ! Mdr ! C'est toujours bien écrit, avec des personnages superbes, même si Kip m'agace. Oui il m'agace. Il est...
le 16 mai 2017
2 j'aime
Le Couteau Aveuglant est le deuxième tome de la saga de fantasy Le Porteur de Lumière, écrit par Brent Weeks. La critique du premier tome est disponible ici, pour des raisons évidente le présent...
Par
le 26 déc. 2016
2 j'aime
Que dire... Alors tout d'abord j'ai énormément apprécié ce deuxième tome, plus que le premier ! Dans ma première critique j'avais dit que je n'étais pas très emballé au début par le principe de la...
Par
le 22 avr. 2015
1 j'aime
Du même critique
Fan absolu de l'Assassin Royal un peu déçu par les autres œuvres de R.Hobb c'est avec le plus grand plaisir que j'ai abordé ce nouveau tome des aventures de FitzChevalerie, le batard assassin revenu...
Par
le 9 nov. 2014
18 j'aime
4
Ayant suivit le jeu depuis l'époque de Starcraft 1, j'attendais avec impatience ce nouveau (et dernier) opus de la saga. Mes attentes étaient élevées et elles ont été satisfaites. Tout d'abord le...
Par
le 11 nov. 2015
10 j'aime
5
Dans ce bref roman (tout juste 200 pages), Sanderson nous introduit (encore) un nouveau système de magie, plongé dans un univers et une culture est-asiatique d'il y a quelques siècles, le tout...
Par
le 16 déc. 2015
8 j'aime