« Le der des ders » n’est pas un roman qui m’a passionné sans doute parce qu’il ne traite pas à proprement parler de la guerre de 14-18 mais de l’après guerre période que je trouve moins forte historiquement parlant.


L’ex-poilu Griffon vomit son dégoût de cette guerre horrible, de la lâcheté et de la stupidité de la chaîne de commandement qui envoya la chair à canon se faire massacrer avant d’en tirer par la suite tous les honneurs.


Il s’agit donc d’un procès à charge contre la guerre de 14-18.


Si l’intrigue tarabustée au possible ne m’a pas intéressé outre mesure, j’ai été en revanche plus séduit par les descriptions de Paris et de sa population, de sa banlieue nord allant de Saint-Denis à Levallois.


J’ignorais cette facette aussi industrielle du Nord de Paris, facette qui a il faut le dire quasiment disparue au rythme de la croissance délirante de l’activité tertiaire et de la fermeture des usines ou des ateliers.


Malgré le charme de l’ancien, je n’aurais je pense pas spécialement envie de découvrir davantage cet auteur.
Critiquecompletesurmonblog

ThomasHarnois
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le 23 mars 2021

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Thomas Harnois

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