Fiche technique

Auteur :

Santa Montefiore
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : septembre 2008

Éditeur :

L'Archipel
ISBN : 9782809800814, 9782352871767

Résumé : Londres, 1971. Jeune, belle et aisée, Alba vit sur le Valentina, péniche amarrée à un quai de la Tamise. Durant toute sa jeunesse, la figure de Valentina, la mère qu'elle n'a jamais connue, l'a tourmentée.Malgré les avertissements de ses proches, qui tentent de la dissuader de remuer le passé, Alba décide d'abandonner sa vie oisive pour découvrir l'histoire de sa famille. Elle rejoint la côte amalfitaine, au sud de Naples, où sa mère a grandi. Le secret qui lui a toujours été caché, une histoire d'amour et de vengeance, changera sa vie à jamaisComparée à Rosamunde Pilcher ou Maeve Binchy, Santa Montefiore démontre de vrais talents de conteuse et nous entraîne dans un voyage à rebours du temps, aussi fascinant que mystérieux, de l'Angleterre insouciante des seventies à l'Italie des années de guerre. Santa Montefiore, née en Angleterre en 1970, a longtemps vécu à Buenos Aires. Elle vit aujourd'hui à Londres avec son mari, l'historien et écrivain Simon Sebag, et leurs deux enfants. Elle est l'auteur du best-seller international L'Arbre aux secrets de La Sonate de l'oubli (Belfond, 2002 et 2005).Extrait du livre :Italie, 1945Il faisait presque nuit quand ils arrivèrent au palazzo. Le ciel, d'un bleu turquoise, tournait à l'orange pâle juste au-dessus des arbres, là où le soleil se couchait. Les murs de pierre s'élevaient, abrupts et impénétrables, en tours chimériques, et un drapeau en loques pendait sur son mât. Jadis, quand le vent du destin soufflait de façon plus favorable, il flottait avec vitalité dans la brise et dominait les environs. À présent, le lierre étouffait peu à peu ces murs, comme le lent empoisonnement d'une vieille principessa dont la respiration montait du ventre, en râles et par à-coups. Les souvenirs de son passé glorieux, tapis dans le tissu de ses remparts, s'évaporaient, méconnaissables et irrécupérables. Une odeur nauséabonde émanait de ses entrailles en putréfaction et des feuilles en décomposition dans les jardins à l'abandon. La puanteur