Dorian Hawkmoon dans l'Orient du Tragique Millénaire est délivré de la malédiction du Joyau Noir mais doit rentrer retrouver sa belle et ses amis : tel Ulysse, son odyssée (pléonasme !) l'amènera à côtoyer d'autres gens, d'autres cultures, à se faire un allié crucial parmi les Grandbretons, et à servir bien involontairement le Bâton Runique en délivrant le Dieu fou du pouvoir de l'Amulette Rouge.
Moorcock n'a pas hélas le talent d'Homère, et ce voyage nécessaire est un brin longuet, et souffre de baisse de rythme certains, de rebondissements un peu factices et d'une certaine paresse d'écriture.
Mais allez savoir pourquoi, on s'attache à ce petit bouquin de gare vite lu, mais qui a ce je ne sais quoi de reviens-y-pour-connaître-la-suite.