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Polobreitner
Le Facteur temps ne sonne jamais deux fois

2007 • livre de Étienne Klein

Résumé : Chose déroutante, décidément, que le temps. Nous en parlons comme d'une notion familière, évidente, voire domestique, "gérable". Une sorte de fleuve dont nous pourrions accommoder le cours à notre guise, à coups de plannings, de feuilles de route, d'agendas. Nous parlons même d'un "temps réel" pour évoquer l'instantanéité, c'est-à-dire le temps sur lequel nous n'avons aucune prise. Les physiciens, eux, l'ont couplé à l'espace, en ont fait une variable mathématique, abstraite, qu'ils intègrent dans des théories audacieuses, spectaculaires, mais si complexes qu'elles sont difficiles à traduire en langage courant. Certains disent même avoir identifié le moteur du temps. Quant aux philosophes, ils ne cessent depuis plus de deux millénaires de lui tourner autour, et de le soumettre au questionnement : Le temps est-il une sorte d'entité primitive, originaire, qui ne dériverait que d'elle-même ? Ou procéderait-il au contraire d'une ou plusieurs autres entités, plus fondamentales : la relation de cause à effet, par exemple ? Le temps s'écoule-t-il de lui-même ou a-t-il besoin des événements qui s'y déroulent pour passer ? S'apparente-t-il au devenir, au changement, au mouvement ? Et au fait, le temps a-t-il eu un commencement ? À toutes ces questions, la physique apporte des éléments de réponses, souvent fascinants. Mais aucune discipline ne parvient à épuiser, à elle seule, la question du temps. C'est pourquoi nous avons croisé les regards. Et lorsqu'on met côte à côte nos discours sur le temps, les arguments des philosophes et les théories des physiciens, que se passe-t-il ? Sans aucun doute de belles et troublantes choses... C'est exactement ce que nous avons voulu savoir.

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Einstein, sur la confirmation de l’atomisme (mouvement brownien, 1905) :”

Polobreitner

« L'accord de ces considérations avec l'expérience, ainsi que la détermination par Planck de la véritable taille moléculaire à partir de la loi du rayonnement du corps noir, acheva de convaincre les sceptiques, qui étaient fort nombreux à cette époque (Ostwald, Mach), de la réalité des atomes. L'antipathie de ces savants pour la théorie atomique peut indubitablement être rattachée à leur attitude philosophique positiviste. Ceci est un exemple intéressant du fait que même des savants à l'esprit a...

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il y a 2 jours

ChatonMarmot

Je ne sais pas si c'est la conclusion du passage, ou si c'est juste mon extrapolation : ils réfutaient un objet/concept NOUVEAU au nom d'autres concepts ANCIENS, et ne s'en rendaient pas compte, croyant que leurs a priori étaient des constructions "solides comme le roc" forgées au feu de l'expérience pure. Ils oubliaient que leur "objectivité" même était une construction. En somme, ces scientifiques n'avaient pas encore commencé à prendre conscience des caractéristiques historiques de leur disc...

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il y a 2 jours

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Ludwig Boltzmann : ”

Polobreitner

« Nous ne pouvons prononcer une seule phrase qui traduise en réalité un pur fait d'expérience. Les mots les plus simples comme "jaune", "doux", "amer", qui semblent n'indiquer que de simples sensations, expriment déjà des concepts qui ont été formés par abstraction à partir de multiples faits d'expérience. Lorsque Goethe dit que l'expérience n'est qu'à moitié expérience, il entend certainement exprimer par cette formule d'apparence paradoxale que toute interprétation conceptuelle de l'expérience...

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il y a 3 jours

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Extrait : ”

Polobreitner

« Il existe des phénomènes qui ne sont pas réversibles, à commencer par la circulation de la chaleur : celle-ci va du chaud vers le froid, jamais du froid vers le chaud. Elle semble donc échapper aux lois de la mécanique. D'une façon générale, l’évolution d'un système macroscopique est presque toujours irréversible : livré à lui-même, il tend vers un état d'équilibre, et ne revient plus jamais à son état initial. Serait ce le signe d'une contradiction fondamentale entre la mécanique et la thermo...

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il y a 3 jours

ChatonMarmot

J'en suis au stade énergétiste, on dirait.

il y a 3 jours

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Intéressant de noter que la révolution quantique ne doit en fait pas grand chose à la "catastrophe ultraviolette" ”

Polobreitner

- expression forgée à posteriori (Max Planck s'en contrefoutait apparemment...) et beaucoup plus aux considérations liées au second principe de la thermodynamique (Planck qui adopte à contrecœur certains outils statistiques de Boltzmann !).

il y a 3 jours

Polobreitner

« Il faut dire un mot de la loi de Rayleigh, dont on lit dans les manuels d'enseignement qu'elle déclencha presque à elle seule la révolution quantique. En juin 1900, Lord Rayleigh montre que la physique classique, quand on l’applique aux oscillateurs d'un corps noir, donne une densité d'énergie qui croît comme le carré de la fréquence. Ce résultat posait deux problèmes. D'abord, la formule de Rayleigh n'était compatible qu'avec les mesures faites pour les fréquences basses du spectre du corps n...

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il y a 3 jours

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Extrait :”

Polobreitner

« Telle semble être I'opposition, héritière de toute l'histoire de la pensée, qui divise la plupart des doctrines philosophiques du temps : "Pour les unes - représentées au xxe siècle par Carnap, Russell, plus lointainement par Leibniz et en premier lieu par Aristote (par la plupart des philosophies dites "du concept") et, implicitement ou explicitement, par la plupart des physiciens -, le temps peut être pensé comme un simple ordre d'antériorité/postériorité [...] Le "présent", le "futur" ou le...

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il y a 4 jours

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“« La loi de conservation de l'énergie revêt une signification qui dépasse largement sa formulation habituelle :”

Polobreitner

L’entropie c’est le second principe de la thermodynamique, la loi de conservation de l'énergie le premier. L’entropie c'est l’irréversibilité des phénomènes physiques quand ils sont observés à l’échelle macroscopique. Le premier principe parle du "cours du temps", le second parle de la "flèche du temps"

il y a 3 jours

ChatonMarmot

Mince. Je vais balancer une grosse c. avant d'avoir compris ce que tu viens d'écrire, histoire de meubler : l'entropie résulte de l'expansion de l'univers? (il faut bien que l'énergie aille se perdre quelque part... oui bon c'est une idée lancée comme ça, si jamais elle accroche à quelque chose) (mais en fait ça colle avec ce que tu viens de me répondre - micro et macro !)

il y a 3 jours

Polobreitner

Est ce que l’entropie a quelque chose à voir avec l’expansion de l’univers ? Mmmh pas si sûr : quand la variation d’entropie a été mise en équation au XIXe siècle il faut se rappeler que l’univers, pour les physiciens était statique et non en expansion. Surtout, je pense qu’ils ne raisonnaisent pas forcément à une échelle aussi grande : la variation d’entropie s’applique à un "système clos". Statique ou en expansion, l’univers dans son ensemble est il un "système clos" ? Toutefois, cette hist...

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il y a 3 jours

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Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Très éclairant, à propos d’une confusion (cours du temps/flèche du temps) dont j'ai été moi-même victime :”

Polobreitner

« Les tentatives d'explication de la flèche du temps mobilisent des arguments [le second principe de la thermodynamique/l’opération de mesure en physique quantique/la "violation de la symétrie CP" lors de certains phénomènes régis par l’interaction nucléaire faible/l’expansion de l’univers] qui diffèrent tous des contraintes que le principe de causalité impose au cours du temps, évoquées dans le chapitre précédent [temps linéaire, impossibilité de dépasser la vitesse de la lumière dans le vide, ...

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il y a 5 jours

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Extrait : ”

Polobreitner

« Deux expériences existentielles, celle de l'ennui et celle de l'attente, permettent de pressentir que temps et devenir se découplent parfois. L'attente, pour ne parler que d'elle, nous fait éprouver la compacite de la durée, son incompressibilité : le temps qui passe apparaît d'autant plus réel, envahissant et long à vivre qu'il ne s’y produit rien. La conscience s’éprouve comme pure ouverture à ce qui pourrait arriver, c'est-à-dire comme "pure conscience du temps". Le temps ainsi mis à nu, ...

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il y a 5 jours

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Les trois concepts de "temps" dans la philosophie antique : 1. Aiôn, 2. Chronos et 3. Kairos (merci internet, pour les sources !) : ”

Polobreitner

1. Le temps Aiôn : Aiôn était une divinité grecque associée au temps, au "cercle" englobant l’univers et au zodiaque. C’est le temps des cycles, comme les saisons, la respiration, le sommeil, etc. Il n’a pas de bornes et peut également signifier la destinée, l’âge, la génération ou l’éternité. 2. Le temps Chronos : Chronos était le dieu représentant la personnification du temps, et notamment des douze heures du jour ou de la nuit. C'est le temps que nous connaissons tous, le temps physique. ...

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il y a 6 jours

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Extrait : ”

Polobreitner

« Le cours du temps, ou passage du temps, ne serait que simple apparence pour de nombreux physiciens contemporains. Certains vont même jusqu'à considérer le passage du temps comme une pure illusion, comme un produit culturel abusivement dérivé de la métaphore du fleuve. C'est en effet la conception dite de "l’univers-bloc" qui semble avoir les faveurs d'une majorité de physiciens. Dans le droit fil de la théorie de la relativité, celle-ci consiste à invoquer un univers constitué d'un continuu...

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il y a 6 jours

jaklin

Bel exemple de rencontre en la philosophie et la science!

il y a 6 jours

ChatonMarmot

"Dans le premier cas, l’existence mème du cours du temps est relativisée, ou bien, selon une manœuvre idéaliste assez classique, transformée - sans que l'on nous précise comment - en un produit de notre conscience" C'est la version adoptée par Alan Moore. Mais il croit en la réalité des idées. Il ne distingue pas vraiment les deux. Il va assez loin dans cette "confusion" - il considère les artistes comme des magiciens, et toute idée renvoie à une réalité - a une réalité? Pas clair.

il y a 6 jours

Polobreitner

a envie de lire le livre

et le lit actuellement

Polobreitner

a écrit un statut à propos du livre

“Pourquoi faire des mathématiques ?”

Polobreitner

« Parce que les mathématiques, ça sert à faire de la physique. La physique, ça sert à faire des frigidaires. Les frigidaires, ça sert à y mettre des langoustes, et les langoustes, ça sert aux mathématiciens, qui les mangent et sont alors dans de bonnes dispositions pour faire des mathématiques, qui servent à la physique, qui sert à faire des frigidaires, qui… » (Laurent Schwartz, professeur à Polytechnique).

il y a 6 jours

DanyB

Et la langouste, comme on le sait, se nourrit exclusivement de fruits de mer (également conservés au frigo). Ce qui ne l'empêche pas de rester très humaine. Il faut donc faire des maths car les langoustes, c'est la famille.

il y a 6 jours

jaklin

Et la famille, ce sont les enfants. Or, il faut bien les nourrir pour qu'ils grandissent harmonieusement, d'où le frigo, après, ils peuvent faire de belles études de mathématiques.

il y a 5 jours

Gaspard Izmaïlov
Le Facteur temps ne sonne jamais deux fois

2007 • livre de Étienne Klein

Résumé : Chose déroutante, décidément, que le temps. Nous en parlons comme d'une notion familière, évidente, voire domestique, "gérable". Une sorte de fleuve dont nous pourrions accommoder le cours à notre guise, à coups de plannings, de feuilles de route, d'agendas. Nous parlons même d'un "temps réel" pour évoquer l'instantanéité, c'est-à-dire le temps sur lequel nous n'avons aucune prise. Les physiciens, eux, l'ont couplé à l'espace, en ont fait une variable mathématique, abstraite, qu'ils intègrent dans des théories audacieuses, spectaculaires, mais si complexes qu'elles sont difficiles à traduire en langage courant. Certains disent même avoir identifié le moteur du temps. Quant aux philosophes, ils ne cessent depuis plus de deux millénaires de lui tourner autour, et de le soumettre au questionnement : Le temps est-il une sorte d'entité primitive, originaire, qui ne dériverait que d'elle-même ? Ou procéderait-il au contraire d'une ou plusieurs autres entités, plus fondamentales : la relation de cause à effet, par exemple ? Le temps s'écoule-t-il de lui-même ou a-t-il besoin des événements qui s'y déroulent pour passer ? S'apparente-t-il au devenir, au changement, au mouvement ? Et au fait, le temps a-t-il eu un commencement ? À toutes ces questions, la physique apporte des éléments de réponses, souvent fascinants. Mais aucune discipline ne parvient à épuiser, à elle seule, la question du temps. C'est pourquoi nous avons croisé les regards. Et lorsqu'on met côte à côte nos discours sur le temps, les arguments des philosophes et les théories des physiciens, que se passe-t-il ? Sans aucun doute de belles et troublantes choses... C'est exactement ce que nous avons voulu savoir.

sierrtho
Le Facteur temps ne sonne jamais deux fois

2007 • livre de Étienne Klein

Résumé : Chose déroutante, décidément, que le temps. Nous en parlons comme d'une notion familière, évidente, voire domestique, "gérable". Une sorte de fleuve dont nous pourrions accommoder le cours à notre guise, à coups de plannings, de feuilles de route, d'agendas. Nous parlons même d'un "temps réel" pour évoquer l'instantanéité, c'est-à-dire le temps sur lequel nous n'avons aucune prise. Les physiciens, eux, l'ont couplé à l'espace, en ont fait une variable mathématique, abstraite, qu'ils intègrent dans des théories audacieuses, spectaculaires, mais si complexes qu'elles sont difficiles à traduire en langage courant. Certains disent même avoir identifié le moteur du temps. Quant aux philosophes, ils ne cessent depuis plus de deux millénaires de lui tourner autour, et de le soumettre au questionnement : Le temps est-il une sorte d'entité primitive, originaire, qui ne dériverait que d'elle-même ? Ou procéderait-il au contraire d'une ou plusieurs autres entités, plus fondamentales : la relation de cause à effet, par exemple ? Le temps s'écoule-t-il de lui-même ou a-t-il besoin des événements qui s'y déroulent pour passer ? S'apparente-t-il au devenir, au changement, au mouvement ? Et au fait, le temps a-t-il eu un commencement ? À toutes ces questions, la physique apporte des éléments de réponses, souvent fascinants. Mais aucune discipline ne parvient à épuiser, à elle seule, la question du temps. C'est pourquoi nous avons croisé les regards. Et lorsqu'on met côte à côte nos discours sur le temps, les arguments des philosophes et les théories des physiciens, que se passe-t-il ? Sans aucun doute de belles et troublantes choses... C'est exactement ce que nous avons voulu savoir.

Aymen Abdelhamid
Le Facteur temps ne sonne jamais deux fois

2007 • livre de Étienne Klein

Résumé : Chose déroutante, décidément, que le temps. Nous en parlons comme d'une notion familière, évidente, voire domestique, "gérable". Une sorte de fleuve dont nous pourrions accommoder le cours à notre guise, à coups de plannings, de feuilles de route, d'agendas. Nous parlons même d'un "temps réel" pour évoquer l'instantanéité, c'est-à-dire le temps sur lequel nous n'avons aucune prise. Les physiciens, eux, l'ont couplé à l'espace, en ont fait une variable mathématique, abstraite, qu'ils intègrent dans des théories audacieuses, spectaculaires, mais si complexes qu'elles sont difficiles à traduire en langage courant. Certains disent même avoir identifié le moteur du temps. Quant aux philosophes, ils ne cessent depuis plus de deux millénaires de lui tourner autour, et de le soumettre au questionnement : Le temps est-il une sorte d'entité primitive, originaire, qui ne dériverait que d'elle-même ? Ou procéderait-il au contraire d'une ou plusieurs autres entités, plus fondamentales : la relation de cause à effet, par exemple ? Le temps s'écoule-t-il de lui-même ou a-t-il besoin des événements qui s'y déroulent pour passer ? S'apparente-t-il au devenir, au changement, au mouvement ? Et au fait, le temps a-t-il eu un commencement ? À toutes ces questions, la physique apporte des éléments de réponses, souvent fascinants. Mais aucune discipline ne parvient à épuiser, à elle seule, la question du temps. C'est pourquoi nous avons croisé les regards. Et lorsqu'on met côte à côte nos discours sur le temps, les arguments des philosophes et les théories des physiciens, que se passe-t-il ? Sans aucun doute de belles et troublantes choses... C'est exactement ce que nous avons voulu savoir.

Aymen Abdelhamid
Le Facteur temps ne sonne jamais deux fois

2007 • livre de Étienne Klein

Résumé : Chose déroutante, décidément, que le temps. Nous en parlons comme d'une notion familière, évidente, voire domestique, "gérable". Une sorte de fleuve dont nous pourrions accommoder le cours à notre guise, à coups de plannings, de feuilles de route, d'agendas. Nous parlons même d'un "temps réel" pour évoquer l'instantanéité, c'est-à-dire le temps sur lequel nous n'avons aucune prise. Les physiciens, eux, l'ont couplé à l'espace, en ont fait une variable mathématique, abstraite, qu'ils intègrent dans des théories audacieuses, spectaculaires, mais si complexes qu'elles sont difficiles à traduire en langage courant. Certains disent même avoir identifié le moteur du temps. Quant aux philosophes, ils ne cessent depuis plus de deux millénaires de lui tourner autour, et de le soumettre au questionnement : Le temps est-il une sorte d'entité primitive, originaire, qui ne dériverait que d'elle-même ? Ou procéderait-il au contraire d'une ou plusieurs autres entités, plus fondamentales : la relation de cause à effet, par exemple ? Le temps s'écoule-t-il de lui-même ou a-t-il besoin des événements qui s'y déroulent pour passer ? S'apparente-t-il au devenir, au changement, au mouvement ? Et au fait, le temps a-t-il eu un commencement ? À toutes ces questions, la physique apporte des éléments de réponses, souvent fascinants. Mais aucune discipline ne parvient à épuiser, à elle seule, la question du temps. C'est pourquoi nous avons croisé les regards. Et lorsqu'on met côte à côte nos discours sur le temps, les arguments des philosophes et les théories des physiciens, que se passe-t-il ? Sans aucun doute de belles et troublantes choses... C'est exactement ce que nous avons voulu savoir.