Du grand-guignol
Ce roman avait au départ tout pour me plaire : ambiance un peu 19ème (même si l'intrigue prend place, en fait, au début du 20ème), surannée, à l'anglaise, sujet traitant à la fois de la littérature...
le 3 août 2015
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Ce roman avait au départ tout pour me plaire : ambiance un peu 19ème (même si l'intrigue prend place, en fait, au début du 20ème), surannée, à l'anglaise, sujet traitant à la fois de la littérature britannique et du spiritisme... Et j'avoue que j'en ai apprécié la lecture pendant une bonne centaine de pages, et ce d'autant plus que j'ai appris pas mal de choses sur Arthur Conan Doyle : si je connaissais en effet déjà ses positions sur le spiritisme et sa grande naïveté en la matière, je ne savais pas à quel point il était raide de la nuque, ni qu'il s'était mis à dos tous les cercles spirites, qui le considéraient comme trop peu sérieux en la matière...
Bref, l'ambiance est là, l'intrigue, concentrée sur la mort de Conan Doyle dans des circonstances très étranges, est un rien alléchante. Mais le mystère se révèle au final d'une totale pauvreté d'imagination. Dès que l'auteur commence à lever le voile sur le mystère dont il est question, ça devient du grand n'importe quoi et on part dans tous les sens, tout ça avec une explication terriblement décevante qui relève du fantastique le plus basique.
Il se trouve que je ne suis pas hyper regardante sur les romans policiers historiques de 10/18, sachant que, souvent, c'est l'ambiance qui prime et que les enquêtes ne sont pas forcément en elles-mêmes passionnantes. Mais il y a des limites à tout. Ici, sur la base d'une idée sympathique, on obtient un roman carrément bâclé et un beau gâchis.
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Créée
le 3 août 2015
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le 3 août 2015
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