Le Fauteuil hanté par MacNiaque
Un très bon Leroux, pas aussi bon que Le mystère de la chambre jaune ou Le fantôme de l'opéra mais il a l'avantage d'être plus court et plus simple à lire que les 2 précités. Et retrouver Eliphas de Saint-Elme de Taillebourg de la Nox est un vrai plaisir (et dissimule de vrais moments de rire) pour ceux qui ont lu La double vie de Théophraste Longuet.
Tout les ingrédients faisant un bon Leroux sont là : du fantastique, un phrasé simple mais riche, des rebondissements à chaque chapitre le tout saupoudré d'une fine touche d'humour. On sent, en plus, que Leroux règle ici quelques comptes avec la glorieuse Académie et ce, pour notre plus grand amusement.
De plus, comme tous les Leroux, une seconde lecture permet de comprendre certaines subtilités du texte (maintenant qu'on connait le fin mot de l'histoire). D'ailleurs, parlons de la fin ; pour une fois chez Leroux, elle reste assez énigmatique, ce qui nous change des habitudes de l'auteur de Cheri-bibi.
Un bon Leroux donc, assez court, idéal pour attaquer l'œuvre de cet auteur atypique par son rapport au texte et au fantastique.