Je craignais que la faible épaisseur du livre (moins de 300 pages), pour un genre tel que le steampunk, sous-entende un univers quelque peu bâclé. Or, c’est vraiment loin d’être le cas avec Le Fer au coeur qui, par petites touches, nous installe progressivement une société assez bien construite et intrigante. J’ai adoré les idées que l’auteur a versé dans son monde avec deux villes, l’une en surface, et l’autre en souterrain pour les parvenus. Il s’agit ici d’une société religieuse et patriarcale très autoritaire et dans une volonté de contrôler tout, tout le monde, partout, tout le temps pour correspondre à la volonté du Père. Pas le droit à l’art figuratif, à la médecine, à la frivolité ou encore à la science. Et bien entendu, être une femme dans une société comme celle-ci est toujours loin d’être enviable. Ce monde m’a donné des envies de rébellion! C’est la notion de liberté que ce récit interroge et en ce sens il est aussi profondément actuel. Et si l’univers de ce roman, hors du temps, ne paraît pas vraiment inclut dans notre réalité, il n’en est en pour autant pas si éloigné… C’est un univers intéressant qui nous est proposé, posant de nombreuses questions que ce soit sur les thèmes du fanatisme religieux, des droits des femmes ou encore de l’importance du savoir pour pouvoir s’opposer à une tyrannie. Cependant, [...]
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