Amateur de romans policiers, je découvre Ian RANKIN à travers son roman « Le fond de l’enfer » (Ed. : Le livre de poche, n° 37044). Oui, je sais, comment est-ce possible de ne le découvrir qu'aujourd'hui??? Ne vous tracassez pas pour moi, je vais me rattraper et lire les autres tomes de la série J. Rebus.
Ecossais, né en 1960 dans le comté de Fife, RANKIN a étudié la littérature à l’université d’Édimbourg, interprété ses chansons dans un groupe rock et écrit son premier polar à la place de sa thèse… Pas très sérieux cela ! Je sais qu’il a finalement rédigé sa thèse de doctorat, c’est bien … mais, pour ma part, il a surtout bien fait de continuer à écrire ! Et à voir les nombreux prix qu’il a reçu pour ses romans, je ne suis pas le seul à le penser.
John Rebus est détective dans cet Édimbourg plutôt glauque, mal famé, confronté à un énorme problème de drogue et de sida. Inspecteur bourru, il combat le mal avec acharnement, prend ses distances avec l’autorité qu’il n’apprécie qu’à moitié et ne se trouve pas mal quand il sympathise avec les personnages objets de ses enquêtes. S’il semble souvent faire tout mal, il le fait bien et pour le bien ! « Le fond de l’enfer » évoque le fond que peuvent toucher certains junkies… mais aussi, et surtout, le fond et même les bas-fonds, dans lesquels la société friquée peut se complaire sans aucun respect du « matériel humain consommé ». Monde de noirceurs et de compromissions !
Plus inspiré par la littérature policière américaine que par celle des polars Britanniques, I. RANKIN fait immanquablement penser à James ELLORY … ce qui, franchement, n’est pas fait pour me déplaire. J’ai aimé !

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le 29 nov. 2014

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