On sent l'envie que ça se termine

Ca reste du Robert Merle alors ça reste intéressant et très bien écrit mais tout le long du livre j'ai eu l'impression que l'auteur se dépêchait d'arriver au bout pour en finir avec la série des fortunes de France.

Déjà celui-ci est beaucoup plus court que les précédents, dans l'édition que j'ai récupéré il a le même nombre de page mais le texte est écrit en beaucoup plus grand du coup ça se lit très vite.

Et ensuite, alors que d'habitude Robert Merle prenait tout son temps pour décrire tous les évènements, et comme il le faisait très bien c'était toujours très intéressant (je me souviens du passage de "En nos vertes années" durant lequel Pierre de Siorac passait son examen de médecine, je pense me souvenir que ça prenait tout un chapitre et je suis resté scotché au bouquin tout le long tant c'était bien raconté). Ici tout va très vite, à un moment il va en Angleterre transmettre un message et je crois qu'en trois ou quatre pages c'était expédié (trois ou quatre pages écrit très grand je le rappelle).

Même la mort de Louis XIII et de Richelieu sont passées en vitesse. C'étaient quand même autour d'eux que tournaient les tomes précédent et là on passe juste dessus comme si ce n'était pas un si gros évènement. Lors des morts des précédents rois et des changement qui en découlaient Robert Merle en parlait pendant plusieurs chapitres, préparant leurs morts au lecteur et lorsqu'elles arrivent en présentant tout le côté dramatique, ici presque rien.

Aussi, ça manque d'une conclusion. Lorsque Robert Merle en a eu finit de l'histoire de Pierre de Siorac on avait eu droit à une belle conclusion avant que finalement il ne décide de continuer l'histoire avec le fils. Ici rien, ça tombe un peu à plat.

Je parle beaucoup des cotés négatif du bouquin dans cette critique, mais c'est juste parce que je le compare avec les autres. Comme dit plus haut je l'ai malgré tout apprécié et ça reste un bon bouquin. C'est juste qu'il est assez en dessous du reste.