Je n’ai pas pour habitude de lire des essais, et encore moins lorsque ces derniers sont philosophiques. Cependant, ayant été désigné par le hasard pour recevoir le cadeau du conférencier du jour lors d’une réunion du groupe BNI dont je suis membre, je ne pouvais décemment pas ne pas lire Le Goût de vivre, ledit cadeau.
Ce livre regroupe 101 propos écrits par André Comte-Sponville entre 1988 et 2010 et publiés initialement dans la presse écrite. Des propos aux sujets aussi variés que la religion, la mort, la jalousie, le temps ou bien encore l’amour. Et si certains de ces sujets m’ont grandement intéressé (ceux cités précédemment, par exemple), d’autres, au contraire, m’ont passablement ennuyé.
Et au moment de refermer ce livre, je m’aperçois que la philosophie n’est pas faite pour moi car ma philosophie, justement, est de me laisse porter par la vie sans – trop – me faire des nœuds au cerveau, même si, dans certaines situations, cela est plus facile à dire qu’à faire ; ma philosophie est de me fier aux signes que la vie dépose le long de ma route tels des jalons me guidant vers ma bonne ou ma mauvaise fortune, selon son humeur, et, surtout, d’accepter mon destin (amor fati, comme l’a si bien dit Nietzsche). Mais ne serais-je pas là en train de philosopher, et donc de remettre en cause ce que j’expose dans cette conclusion ? Vous avez deux heures ! 😜