Second roman que je lis de James Ellroy après Le Dahlia Noir et je ne suis toujours pas totalement convaincu par l'écrivain. Cet opus prend de nouveau place dans le Los Angeles des bas-fonds.
Ici, je trouve que le bouquin tarde énormément à démarrer pour de bon. C'est long, il y a différents personnages principaux dont certains ont des noms qui se ressemblent. Le rythme est fort décousu.
Ellroy apporte de l'épaisseur à son roman avec la chasse aux sorcières qui a été faite à Hollywood et la volonté de traquer tous ceux qui avaient des sympathies communistes au sein du monde du cinéma. Ces événements vont se retrouver liés, bien malgré eux, aux meurtres de différents homosexuels dans des circonstances atroces.
Il faut un peu de temps pour que le lien se fasse, preuve s'il en est que le récit tarde véritablement à démarrer. Je trouve que parfois Ellroy se complique inutilement la tâche.
J'aime par contre beaucoup l'homosexualité latente d'un des policiers, ce refus de s'avouer cette vérité dans l'Amérique des 50's qui ne voulaient pas entendre parler des gays comme des communistes d'ailleurs.
C'est un livre sombre, où personne n'en sort indemne.