Dans un futur proche, la quasi-totalité de la biodiversité terrienne est morte. Sur fond de tensions socio-politiques, les pontes de la science fabriquent des anibots et manipulent la génétique à l’extrême afin de créer de nouvelles espèces. Le panthigre, ultime chimère du professeur Morrow, va sous peu être révélée au grand public.
Lors d’une manifestation anti-AGM (ou animaux génétiquement modifiés), Deckard, jeune militant écologiste, rencontre fortuitement Tania, une web-reporter qui couvre alors l’événement. Tout les sépare, mais pourtant ils vont être amenés à collaborer lorsque Sergei, un chef mafieux, commande l’enlèvement du panthigre. Le crime est parfait : Nemrod, sombre spécialiste de la traque engagé par Sergei, s’empare de l’animal fabuleux… Mais le fauve lui échappe. Deckard et Tania se donnent alors pour mission de mettre le panthigre en sécurité, au Sanctuaire, où se meurt la dernière girafe. Une course poursuite s’amorce alors entre l’impitoyable Nemrod et les deux jeunes.
Un thriller qui se déroule au premier plan de questionnements écologiques et technologiques actuels, et totalement imprégné de productions culturelles diverses exploitant ces sujets (la série Black Mirror, le roman Dernières fleurs avant la fin du monde de Nicolas Cartelet, pour ne citer que ces deux-ci). Un sentiment de déjà-vu/déjà-lu pourra alors empêcher la surprise du lecteur. Dans un monde fictif tel que promis par ce roman, on aurait également pu s’attendre à une immersion plus profonde, plus descriptive. Le Jardin des Chimères reste toutefois une lecture agréable, facilitée par la fluidité de sa trame, même si cette qualité a son revers : des actions souvent prévisibles, beaucoup de personnages « types », des twists attendus…
Dès 14 ans.
Sarah