Fiche technique

Titre original : 青年

Auteur :

Mori Ōgai
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : 1910

Éditeur :

Éditions du Rocher
ISBN : 9782268058054, 9782268058054Aussi connu sous le nom de : seinen

Résumé : Le Jeune Homme retrace l'apprentissage intellectuel et sentimental d'un fils de bonne famille venu s'installer à Tôkyô dans l'espoir de devenir écrivain. Koizumi Jun.ichi est plongé au coeur des débats esthétiques de l'époque Meiji, une période de grands bouleversements, où la culture japonaise subit l'influence de la modernité occidentale. Parallèlement, le jeune homme va connaître ses premiers émois amoureux et une véritable initiation sentimentale à travers trois figures féminines : sa voisine, une jeune fille douce et respectable ; une geisha des quartiers de plaisirs ; enfin la veuve d'un professeur de français, à la réputation trouble, à qui il va emprunter des livres Texte hybride, au carrefour de diverses influences, Le Jeune Homme relève à la fois du «roman du moi» japonais et du roman de formation européen. Il livre aussi un document important sur le bouillonnement culturel du Japon du début du XXe siècle. Médecin, haut fonctionnaire, traducteur, historien et écrivain, Mon ÿgai (18621922) est l'un des principaux fondateurs de la littérature moderne japonaise. Après un séjour d'études en Allemagne, il publie à son retour au Japon La Danseuse (1890), récit aux résonances autobiographiques. Il récidivera avec le sulfureux Vita sexualis (1907), suivi du Jeune Homme (1910-1911). Marqué par des influences occidentales, il ne cesse de s'interroger sur la «japonité» et opère à partir des années 1910 un retour vers des valeurs plus traditionnelles, à travers l'essai et le roman historique, dont L'Intendant Sanshô (1915), adapté au cinéma par Mizoguchi Kenji, demeure un exemple célèbre.Extrait du livre:Extrait :En même temps que le jeune homme se retrouvait seul dans cette grande rue, il sentit la fraîcheur matinale lui picoter la racine des cheveux. Il se mit alors à songer à la vie que menait ÿ